Lundi 22 décembre 2008 à 15:31
Avoir aimé, aimer toujours, nostalgie, regrets ou chagrin. Que ce soit le temps, la mort ou les désaccords, il faut se maintenir au présent, être carpédien comme tu disais Rose et briser les miroirs de la nostalgie. Ne pas se déraciner de son passé car il nous a en partie façonné, mais s'en nourrir pour se donner de l'élan, de l'assurance. Car c'est du passé que nous savons, que nous avons perdu la virginité, cette naïve innocente.
Le passé doit nous rendre fort, nous endurcir toujours plus pour affronter les douleurs de demain.
"Nous sommes sur Terre pour souffrir" m'a dit hier un nouvel ami, "pour nous perfectionner". La souffrance aurait donc l'exclusivité du chemin de la libération? Ne pourrait-on pas atteindre la Vérité sans douleur? Tu aurais donc raison Rose, nous aurions tous une croix à porter.
Et nous n'aurions pas le droit d'abréger ces souffrances? Chienne de vie. Comment vivre ouvert et doux quand tout nous pousse à l' introvertion, à la défensive et l'endurcissement? C'est justement ça le chemin : accepter de souffrir, se détacher de soi et accueillir l'autre.
Il me faut donc accepter ta mort,
la prendre comme une réussite de ta vie sur Terre,
un départ vers un ailleurs meilleurs.
Difficile la vie
A toi