rose

** A Rose Marie ** Sombre Lumiere

Vendredi 29 mai 2009 à 14:14

 
Merci à Marie et Sharlenn pour m'avoir transmis ces liens

Vendredi 12 décembre 2008 à 11:03

  En milieu 95, un "voyant" m'avait prédit que je serais attiré par une fille d'origine étrangère, proche de la France qui m'aiderait pour la voyance. Née de parents Portugais, ayant quitté l'école chez les bonnes soeurs à l'âge de 9 ans pour revenir en France définitivement, longtemps, je me suis dit que cette fille devait être toi.

Depuis notre rencontre en 98, nous avons vécu notre amour et, sans confirmer cette prédiction, si tu n'avais pas de connaissance dans le spiritisme ou la voyance en générale, tu m'as tout de même apporté ton savoir spirituel.

Maintenant que tu n' ais plus de chair, je m'interroge sur cette prédiction, s'agissait-il bien de toi? A la réflexion, je pense que oui. Mais d'une façon douloureuse que je ne pouvais envisager jusqu' à il y a peu. Car depuis ton départ, ma nature psychique à redoubler de vitalité et mes interrogations sur l'au delà m'ont récemment conduites vers le livre des esprits d'A. Kardec tout d'abord (ce serait une retranscription des communications qu'il aurait eut avec des esprits) et dernièrement, le livre mystérieux de l'au-delà d'un ancien prêtre catholique Johannes Greber (ce serait également une retranscription de communication qu'il aurait eut avec des esprits entre 1929 et 1932).

Tous deux ont découvert et analysé la communication avec les esprits sur le tard; Kardec à partir de 50ans et Greber à partir de 47ans.

L'allemand Greber toutefois se distingue du français Kardec an ce que son livre, en plus de "servir de guide à ceux qui souhaitent entrer en communication avec le royaume de Dieu", corrige les écrits sacrés et dénonce l'ensemble des religions qui pour lui détournent la population de la vérité pour mieux lescontrôler et conforter ainsi leur position sociale. "C'est la même raison qui a poussé les anciens prêtres juifs à s'acharner contre le Christ et sa doctrine".

Prêtre de 25ans à 49ans, Greber nouvellement instruit a quitté l'église pour nous instruire nous-même afin de "nous détacher de la culpabilité imposée par les prêtres catholique, rabbins, musulmans et autres péages spirituels".

Ce dernier livre acquis rejoind bien notre façon d'envisager les religions : On peut croire, chercher la vérité en dehors de tout dogme religieux. La vérité ne peux se trouver qu'au dessus des hommes.

Si, comme le promet Greber, la lecture de son livre associé à une volonté profonde de trouver la Vérité "conduit vers le monde des bons esprits", alors il est une clef essentielle pour te retrouver toi aussi ma Rose.

Ainsi, la prédiction du voyant se réaliserait véritablement. Ce serait bien toi la fille qui devait m'aider dans ma quête spirituelle; par notre Amour immortel qui nous attire par delà les mondes.

Mercredi 30 juillet 2008 à 14:23


"Dès que nous entrons dans la vie, nous sommes promis à la mort. De ce point de vue, notre naissance est notre première grande souffrance. Ensuite, nous n'arrêtons plus de souffrir. Avec des nuances évidemment... Nous souffrons de ruptures et de deuils, de maladies, de la perdition progressive de nos forces. nous souffrons de la souffrance des autres. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas heureux, que nous n'avons pas aussi de grandes joies, de grandes satisfactions. Car nos joies, ..., sont d'autant plus grandes et vraies que nous avons accepté de faire une place à la souffrance dans nos vies.

Notre société contemporaine  occidentale, cependant, a tendance à trouver la souffrance incommode et malséante. Pour ne pas la voir, elle a décidé de séparer les rapports sociaux, ce que nous appelons mondanité, des rapports humains et fraternels. Dans les rapports sociaux, on parle de soi, mais de façon empirique, flatteuse. On parle de ce qu'on fait, de qui on fréquente. ... Ce que l'autre est profondément, ce qu'il ressent, n'est pas considéré comme intéressant. Parfois on parle de sa famille, des problèmes qu'elle pose, de l'inquiétude concernant la maladie d'un parent, de sa mort annoncée.

L'expression de cette douleur là est légitimée par l'appartenance familiale qui la récupère.... Et encore. Pas toujours. ... Ainsi, quand André Malraux perdit ses deux fils dans le même accident, qu'il dut se présenter de nouveau dans le monde ... il confia à l'oreille de sa compagne : "nous faisons peur."

Voir la souffrance où elle est:

Boudha, six siècle avant Jésus, se pencha sur le problème de la souffrance et il tenta de remonter à son origine. ... Il la voyait dans la certitude que nous mourrons. Aussi tout son enseignement fut-il fondé sur cette vigoureuse tentative de nous guérir de la peur de mourir. Le christ, plus tard ... mettra la souffrance au cœur de sa vie. En la prenant sur lui jusqu'à la crucifixion. Il s'écartera cependant de Boudha en concevant, et donnant à concevoir à tous,  la fin même de la mort. Mais tous deux étaient réalistes.
.... l'important était de soulager, là, maintenant. ...
Tout chrétien convaincu des vérités de l'évangile sait qu'il lui faut honorer la souffrance et tenter d'y apporter une solution, ou au moins une consolation. Cependant le danger de l'occulter n'est pour autant exclu. La souffrance reste dérangeante, rebelle, elle bouscule l'ordre établi. Même un chrétien sincère pourra être tenté d'en atténuer la portée en la jugeant. En soulageant les souffrances de son choix, celles qui lui paraissent nobles, dignes, celles qu'il éprouve lui-même, celles qu'il se représente aisément ou qui font l'unanimité. Et en excluant les autres. ...

Dans Vivant jusqu'à la mort, Paul Ricoeur écrit : "Compassion avez vous dit? Oui, mais encore faut-il bien entendre le souffrir-avec que le mot signifie. Ce n'est pas un gémir-avec, comme la pitié, la commisération, figures de la déploration, pourraient l'être; c'est un lutter-avec, un accompagnement..."  Mais ce lutter-avec est impossible si nous n'acceptons pas, dès le départ, que la souffrance puisse prendre tous les aspects, même ceux que nous ne comprenons pas. ... Vue de cette manière, la souffrance devient une question de foi. Comment compatira-t-on, et à plus forte raison comment guérira-t-on, si l'on ne croit pas en la souffrance de l'autre? C'est la première question, celle qui est au fond de tout. Comment peut-on aimer l'autre sans croire en lui?"

Extrait de l'article de Martine Lecoq dans l'hebdomadair "Réforme" n°3281 (17-23 juillet 08)

Vendredi 2 mai 2008 à 11:52

free music


Relevé dans le supplément La mort et après?  de la revue "Famille Chrétienne" un propos tenu par une veuve que je me tiens moi-même.

Mais il faut attendre.


 "Aujourd'hui, vous seriez prête à mourir? Oui, même si je n'en ai aucune envie. Au-delà du voile vivent tant de personnes que j'aime et que j'ai envie de revoir, qui sont incroyablement vivantes, que mourir sera une joie : la concrétisation de ces liens qui ne meurent jamais. Paradoxalement, ce deuil m'ouvre les portes de la vie."


Dimanche 23 mars 2008 à 15:42



Ils passent décidément régulièrement, encore une que tu aurais aimé garder. Cette fois-ci, j'ai bien failli aller les écouter, mais le courage m'a fait défaut. Tu sais ce que je pense des religions. Mais Jésus, l'homme,  est bien au dessus de leur récupération.

Jeudi 10 janvier 2008 à 2:30


Première année à vivre sans toi, première nuit à dormir dans de nouveaux draps. Ne me reste plus que ton odeur sur tes derniers habits portés.  Un jour ne survivront que mes souvenirs et des reflets de toi. Dans des photos, des objets, des lieus, des sons, des mots, des vidéos...


De Simone de Beauvoir "la femme" de Sartre  la mort ne relierait pas les défunts époux. Après la Mort le néant...? Je souffre de cette pensée et espère qu'elle soit fausse.

 Heureux ceux qui croient.

Dimanche 9 décembre 2007 à 0:27



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