rose

** A Rose Marie ** Sombre Lumiere

Mardi 18 mai 2010 à 20:30

Le temps s'est arrêté mais tout continue
y a des hauts et puis des bas, oui
mais à force j'ai la nausée, envie de stopper
me foutre une overdose pour m'endormir et ne plus jamais me réveiller
surmonter ta mort et retrouver un sens à ma vie sans toi, ça me tue
trop dure et culpabilisant, c'est sans issue

impossible de filtrer, sois je pense à toi et le malheur vient aussi
soit j'oublie le malheur et tu disparais aussi
et comme je ne peux t'oublier, je suis condamné
condamné à brûler mes yeux, noyer mon coeur et martyriser mon corps

le temps s'est arrêté et tout continue
et moi je suis en marge comme toujours
mais cette fois l'étoile a disparue
les actions donnent illusion mais leurs doses ne suffisent plus

l'espoir d'un amour demain?
l'âge est avancé et les histoires touchent à leur fin

Vendredi 19 mars 2010 à 20:47

Ca y est ma p'tite Rose, je me lance. Je vais vider la pièce du fond et commencer sa réfection avec mon père cet été. L' enthousiasme n'est plus le même puisque tu n'es plus là pour le vivre mais au moins ça m'occupera l'esprit. Et puis ce sera comme une partie de nous qui se poursuit. car je te revoies te réjouir en imaginant notre petite maison s'embellir.
Et puis aussi, ce sera une ultime occasion pour me rapprocher d'avantage de lui; il serait temps...

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Comme tu me manque ma petite fleur

Dimanche 28 février 2010 à 11:14

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Venir à toi quand ça ne va pas plutôt lâche non? j'aurais dû venir plus tôt quand je voulais fleurir ton blog d'un hello kitti, du moins une illustration qui m'y faisait penser. 
Cette nouvelle année commence aussi mal que s'est achevée la précédente, un signe? Pourtant il y eut des moments de rattrapage mais  faut-il croire que la force y fut trop faible?

"Vivre ma vie d'homme" tu m'aurais dit? Vraiment pas simple; passer d'une confiance aveugle au doute permanent c'est usant et c'est finalement l'autre qui s'enfuit. Saurais-je seulement mettre de côté notre amour fusionnelle, attendre nos retrouvailles sans le faire ressentir à l'autre? Coupable d'être avec une autre, de faire la fête... Je sais que tu ne veux pas le contraire mais le vivre est perturbant.

Je ne sais si ma tentative de reprendre ma route va s'achever aujourd'hui ou non, mais les signes ne sont pas encourageants. Dans ces moments bien sûre, il est facile de vouloir tout stopper, dans l'espoir de te rejoindre. Mais honte à moi je n'en est pas le courage; signe d'espoir peut être aussi, goût de la vie plutôt, peur de souffrir bien que la vie nous en impose souvent . Tant de contradictions dans ma tête.

Tu m'aurais dit d'être prudent cela fut interprété pour la vitesse, être prudent en voiture. Mais ne serait-ce pas la vitesse à laquelle je me relevais? Je ne le saurais jamais, toujours cette paralysie de ma timidité. J'aurais dû demander.

Hier je bloquais mon esprit sur un film catastrophe: 2012. C'est salaud mais j'aurais presque voulu que ce 2012 fut ce soir là. Mais je n'ai pas le droit de faire payer ma détresse au monde.

Je ne t'ai pas dit qu'un nouveau compagnon vivait de nouveau sous notre toit. Il s'appelle Ankh; c'est Tequilla en plus joueur et plus speed encore, je te laisse imaginer "planquez vos verres la tornade arrive!" lol. J'ai dû baliser le jardin partout où sommeillent les fleures . Mais il sait être aussi doux et câlin comme Tequi.


Je t'embrasse ma Rose éternelle <3
 
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Samedi 26 décembre 2009 à 12:33

Tu perds la vue et le jour te fait mal aux yeux. Mal à la tête, comme de la lave au dedans. Tes muscles se raidissent, difficile de marcher. Mais tu résiste sans verser de larme, sans crier ta rage sur l'injustice de la vie.

 
Regrets de n'avoir mieux fait, j'aimerais pouvoir tout reprendre,
mieux te dire même si tu sais même si je sais.

Séparé par l'eau noire j'ai mal du passé, j'ai mal du futur, au présent je tangue. Je n'ose reconstruire, peur de te perdre. Mon élan s'est coupé. honte d'aimer à nouveau, je le fait pourtant, par besoin,par existence et puis ça me soigne des douleurs de mon âme, des images trop présentes. Je me soigne et m'empoisonne, comme pour ne pas trop m'éloigner de toi. Comme si ce mal te gardait présente. bien sûre les souvenirs
sont parfois les bons moments vécus, mais ils me laissent un arrière goût d'irréel, comme une photos truquées. Car ce bonheur devait se poursuivre devait féconder mais la vie nous a avortés.
 
Et me voilà sur l'autre rive alors puisque je vis, je m'ouvre à l'amour bis mais ne cesse de te pleurer.


Lundi 14 septembre 2009 à 13:34

Merci ma petite Rose j'ai bien retrouvé ta façon de t'exprimer. Alors te voilà entourée de plein de chats; finalement tes rêves n'étaient pas un hasard. J'espère que Tequi s'entendra bien avec ton Ultrèce, y a pas de raison vu qu'il s'entendait avec tout le monde.
 
Merci de m'avoir guidé vers ce médium il est vraiment bien et son esprit vif, cette conférence m'a fait beaucoup de bien.

Nous avons tous été surpris de ton départ si fulgurant, mais au moins tu n'aura pas eut cette douleur supplémentaire de te voir partir.

Maintenant tu vas pouvoir danser autant que tu le veux, j'attendrai le temps qu'il le faudra pour pouvoir de nouveau danser avec toi ma Rose. Je ne doutais pas de ton ouverture d'esprit et je savais que tu me dirais de poursuivre ma vie d'homme, je me demande d'ailleurs si tu ne serais pas pour quelque chose dans ma rencontre avec qui tu sais. Je n'ai pas osé te poser la question devant tout le monde pour ne pas l' embarrasser mais je suis sûre que là aussi tu as été mon guide.

Amour Eternel

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Mercredi 19 août 2009 à 20:57

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Je ne sais si c'est grâce à toi
mais je sens renaître ma foi

son année est la tienne
nos passions premières sont les siennes
et les animaux sont aussi ses amis

courageuse et autonome comme toi
tout en douceur à l'intérieur comme toi
la vie non plus ne l'a pas épargnée

on m'avait dit que tu me guiderai
hasard, providence une rencontre comme on en rêverait
et tout va si vite et tout va si fort
comment savoir de toi à moi si j'ai tort
mais peu importe le temps file il faut aller

je t'aime et pour toujours tu le sais
hier encore mes larmes coulaient vers toi
et ma flamme tout entière te remerciait
aujourd'hui je revis et je l'espère grâce à toi

on me dira fou mais c'est égal
c'est ma vision pour étouffer le mal
que la douleur se meure et renaisse la lumière
ma promesse sera fidèle et mon amour toujours sincère

à toi aujourd'hui comme hier
à demain comme aujourd'hui
ici et ailleurs tout renaît rien ne fini

Vendredi 22 mai 2009 à 12:45

http://rose.cowblog.fr/images/coeur.jpgUn lendemain d'entre amis passé au château de Sully, j'étais vidé; vidés mais serein, le contre choc des émotions intenses avec ce flottement cérébrale moitié heureux moitié spleeneux. J'ai pris ma douche au matin sous les larmes. Puis ma guitare pour m'envoler, jamais mes doigts n'ont été si fluides. Un invité m'aurais tu envoyé? Les mélodies naissent et se suivent sans douleur. Jamais l'inspiration ne fut si intense et ressentie. Au supérieur de mon corps, mes membres semblaient plus solides, comme habités ou serré par toi. Une foi libératrice monta en moi puis, les larmes accompagnèrent les notes sans jamais les troubler, un son du départ comme un arpège aux adieux.

 Ce fut doux autant que triste peut être même salutaire. Je ne sais ce que j'ai vécu ce dimanche là; une réalité ou une illusion des sens mais j'aime à me dire que tu étais là.

Dimanche 22 mars 2009 à 14:14

Alors hier tu étais là? Je n'ai pas trouvé ce que je devais dire mais j'espère que ce n'est pas ce que je crainds car je ne sais si je pourrais le faire; je voudrais l'effacer. dis m'en plus ou convainc toi que tu ne dois rien à personne que chacun, au fond de lui ,devine le vrai des choses,. Libère toi ma Rose! C'est dure pour moi de te dire cela mais tu dois aller là où va ta destiné, même si cela doit nous séparer d'avantage. iI faut juste préserver l'espoir de nous retrouver.

Vendredi 2 janvier 2009 à 20:41

  


C
e week end d'avant noël, je suis allé chez un ami à José, en Normandie, il s'appelle Laurent (un de plus!). Il habite dans un chalet sur un grand terrain boisé, cerclé d'une rivière.

Il vit seul avec sa fille de 12 ans, Ambre et son chien, Qui (!). Ce soir là Laurent recevait un autre ami, Georges (décidément, mais ce Georges là est plus sage) qui revenait d'un séjour en Chine. De les avoir rencontrés m'a apporté beaucoup de bien et m'a apaisé un bon moment. Ambre est très vivante et sa vitalité s'est répandue dans toute la pièce, le fait qu'elle soit chez les scouts doit y être pour beaucoup. Laurent, comme tu peux t'en douter, aime la nature et s'efforce d'atteindre la maitrise de soi, il s'intéresse au monde spirituel. Par ailleurs, il chine beaucoup et son chalet est plein de trouvailles qu'il a accumulé. Avant le numérique, il était photographe en freelance, une bonne part de ses trouvailles doivent venir de ses nombreux voyages.

Au lendemain de cette soirée, Laurent a voulu que je lise à voix haute un passage de son livre de chevet, je ne me souviens plus du titre il faudra que je redemande à José (le livre était Le Prophète de Khalil Gibran). Le passage parlait de la mort ou plus exactement des personnes chère que l'on perd. J'étais intimidé à l'idée de me lancer, tu me connais ;°( et pourtant j'ai pu lire sans complexe et de façon claire. Je comprends ce qu'il veux me transmettre, je le sais d'ailleurs déjà au fond de moi. Mais de le vivre ce n'est vraiment pas simple, et loin d'être inné. Le passé parfois me surgit à la mémoire sans même que j'y pense à l'avance. Il ne suffit pas de vouloir poursuivre sa vie, de vouloir aller de l'avant pour aller bien ou mieux.

De t'avoir perdue sur Terre a provoqué en moi plus qu'une perte. Je ne souffre pas de ce que nous ne vivrons plus mais de ce que nous ne vivrons pas. C'est perturbant de se voir vivre malgré la mort de sa moitié. Il y a de quoi perdre le sens de la vie. On en vient à se demander à quoi bon après s'être rebellé à demander pourquoi.

Pourtant nous savons malgré tout, la vie étant toujours en nous, qu'il faut nous relever, ne pas nous apitoyer sur nous-mêmes, aller de l'avant!

Oui, je le sais mais tout de même, ceux là mêmes qui nous encouragent de paroles à ce que nous refassions notre vie, sont-ils eux-mêmes prêts à nous voir redevenir heureux? Et ceux là même qui oseraient juger, savent-ils distinguer le bonheur de la douleur, savent-ils déceler une souffrance derrière un rire?

Comme on vit en couple, il faut vivre son deuil en se protégeant des yeux du dehors. Rares sont les personnes qui souhaitent sincèrement le bonheur de l'autre.

Tequila est parti deux jours après cette soirée; avant cette nouvelle année, ce nouveau chapitre de ma vie. A présent, plus personne ne dépend de moi, excepté ma mère, sentimentalement. Si j'étais sûre et moins trouillard, je pourrais presque vous rejoindre. En même temps, je suis aussi là parceque je vais encore de l'avant, malgré mes peines et mes tourments. C'est ainsi que j'en ai conclu qu'un deuil ne finissait jamais et que je vivrai avec malgré tout.

A bientôt tout de même.

Mercredi 19 novembre 2008 à 13:19

http://rose.cowblog.fr/images/museev074.jpg  Ce que je voulais te dire c'était de ne pas souffrir d'avantage pour moi où quiconque d'autre, que si tu sentais la maladie imbattable il fallait te reposer car le combat ne servait plus à rien. Mais s'il y avait un espoir et que tu te sentais capable d'endurer les souffrances ou handicaps, alors il fallait t'accrocher.

Puis, quelque soit ton choix, j'ai anticipé la fin pour que, si ce malheur venait, nous puissions vivre ce dernier acte de la vie ensemble en pensées; pour que rien de nous ne soit vécu sans l'autre, comme nous l'avons toujours voulu.

Je ne vivrais jamais aussi bien que je l'ai été avec toi; jamais je ne m'étais sentis aussi libre, soutenu et aimé. Tant de points communs, de complémentarités, de fusions,  je te vivais autant comme mon amour que ma soeur et mon amie.

J'étais fiers de toi, fiers d'être avec toi. Je n'ai jamais rencontré d'esprit comme le tien, aussi sein, honnête et droit. En plus, tu t'embellissais avec les années.

Nous avions tout pour pour atteindre la lumière, même si la vie sociale agissait régulièrement sur mes nerfs, nous allions assurément vers le merveilleux. Mais il a fallu que la maladie nous tue en chemin, en plein envol.

Je t'aime et t'aimerais toujours.

Ce genre de mots que j'ai retenus car je ne voulais pas nous dire adieu. Peur de t'effaryer, de te faire pleurer, peur que tout espoirs s'éteigne. Qu' aurais-je dû faire? Tout dire? Tout envisager de vive voix?

Il est trop tard maintenant, mais ma tête souffre de toujours s'interroger.

J'aimerais seulement pouvoir te demander

Comment te sens-tu?

Mercredi 19 novembre 2008 à 12:53

  J'ai toujours vécu comme si j'avais l'éternité devant moi. La mort de Rose m'a totalement renversé. Depuis sa mort, je me rends compte à quel point je me gâche la vie. Elle qui vivait les choses aussi pleinement que possible, au jour le jour se se projeter trop en avant. Moi, malgré mes idéaux, mes rêves d'absolu, je fut vraiment nul, loin de mes discours sur l'amour.

Il ne me semble pas avoir réussi à donner autant de douceur qu'il en aurait fallu. Tous ces petits gestes qui nous fait nous blottir l'un contre l'autre, tenir sa main, lui dire je t'aime textuellement, l'embrasser quotidiennement. Ô combien je regrette de ne pas les avoir plus souvent réalisés; surtout à l'extérieur de notre nid. Cette retenu due à ma timidité ou pudeur me gâche tout.

Le pire est qu'il n'est pas sûre, si un jour il me venait à revivre l'amour, que je sache me corriger. Surtout que, si je parvenais à m'y essayer, je devrais, en plus de ma nature, surmonter le sentiment de culpabilité d'être plus démonstratif que je ne l'ai été avec Rose.

Bien sûre je l'ai aimée, nous nous sommes aimés profondément et nous le savions l'un et l'autre. Mais quand l'un disparaît on se demande si l'on n' aurait pas pu donner plus.

Elle qui se levait en même temps que moi les jours où je travaillais alors qu'elle aurait pu dormir encore. Elle qui m'accompagnait de gare en gare autant que possible quand j'allais en formation sur Paris où elle travaillait elle-même. Elle qui, toujours lors de mes journées de formation sur Paris, me rejoignais le midi dès qu'elle le pouvait. Tous ces efforts pour être ensemble le plus souvent possible, reprendre ce que la vie sociale nous enlève.
La mort de Rose me projette à présent dans un vide infini.

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Mercredi 15 octobre 2008 à 21:00


Découvrez La Chicane!
 J'aurais tant voulu vivre encore avec toi. Mais toi, comment aurais évolué ton état? Et tu es partie, sans que je puisse te serrer une dernière fois, sans une dernière parole.
Nous avons toujours parlé de la vie, jamais du pire, de si tu ne guérissais pas, de ce que je ferais sans toi. Aurions nous choisi une date pour partir ensemble? Nous serions nous dit Adieu?

 Depuis que ta vie sur Terre s'est achevée, on me dit de poursuivre la mienne. Seul, sans plus personne avec qui pouvoir partager, avec qui se confier, parler, rire, pleurer, sans plus personne à aimer?  Triste vie.
Comment croire qu'il puisse y avoir deux fois son âme sœur, deux fois sa moitié?
Les ami(e)? Beaucoup trop de déceptions! Il en reste tout de même mais ce n'est pas comparable.
Envisager des enfants? Il faudrait déjà accepter de vivre avec une autre femme que toi et puis le futur, cette humanité qui ne fait pas  même le minimum pour respecter notre environnement vital, cette humanité capable de tuer son voisin, rien à foutre! Elle peut bien s'éteindre!
La conscience humaine tarde vraiment trop à s'élever, ne serait-ce que d'un pouce ,pour que je puisse participer à sa prolifération.


Ce monde, je tente de l'oublier,
de m'occuper l'esprit et de m'oublier moi-même.



Dans quelques jours à peine,
nous aurons déjà un an de décalage.


La mort nous a-t-elle séparés à jamais?

Le néant m'angoisse bien d'avantage à présent

Mardi 14 octobre 2008 à 11:37

Régulièrement des évènements ou autres découvertes me ramènent à toi comme aujourd'hui ce ballet que nous nous serions empressés d'aller voir. Cela aurait été notre premier ballet et sans doute y aurait il eut ce deuxième "les fées", un opéra de Wagner. Bien que les prix soient très élevés, ces occasions de rêver éveillés sont si rares que nous aurions fait ce sacrifice.
  Aujourd'hui, je ne sais pas avec qui je pourrais partager de telles merveilles.
Il n'y a rien qui puisse atteindre la fusion d'un couple qui s'aime, l'acceptation et l'amour de l'autre dans son entier, comme disait Simone de Beauvoir.


Lundi 6 octobre 2008 à 12:21


ces dernières semaines le passé s'est ressuscité à plusieurs reprise dans le présent.

 Tout d'abord le voisin à qui tu voulais demander d'acheter une partie de son terrain pour y loger tes grands parents et ton père, tu te souviens, je disais qu'il n'était pas du tout sûre que l'on puisse parcelliser son terrain comme ça. Et bien j'ai dû convenir d'un rendez vous avec eux pour constater le respect du bornage concernant notre partie commune car ils vont vendre une partie de leur terrain à un de leur fils pour construire une maison (le long de notre garage). Cela est désormais possible car la surface minimum autorisant la parcellisation de son terrain a été abaissée (car les terrain disponibles à la construction se raréfient à St Michel).
J'ai également appris que les avant derniers propriétaires de notre terrain étaient des musiciens eux aussi, ils donnaient des cours de musique dans une caravane à l'emplacement de notre garage. La femme jouait du piano et de la batterie et le mari de la basse et de la guitare et le fils du voisin y prenait des cours de guitare. Par contre maintenant que sa maison va toucher notre garage, je crains que l'on ne puisse plus y jouer à cause du bruit qu'il risque d'entendre trop violemment.

Et puis lundi dernier, j'ai échangé de place les livres rangés sur la mezzanine avec les vidéos de notre chambre. Ainsi j'ai reclassé les livres et ai repris la lecture, en commençant par deux des tiens: l'athéisme difficile par Etienne Gilson et L'homme est-il le produit de l'évolution ou de la création? Je crains par contre que ce dernier n'ait été écrit par des témoins de Jéhovah. Au file des pages, je découvre tes commentaires écrits et les phrases que tu a soulignées comme je le fais moi-même. Ainsi, tout en lisant, je prolonge nos discussion et te ressuscite en partie.

J'ai également découvert des vieux textes de moi, des docs de ma période militant, les fanzines de mon ancienne association et mon rapport de stage, réalisé lors de la formation où nous nous sommes trouvés. Tu les a tous classés dans des lutins égayés d'illustrations que tu as découpées dans des magazines. Je te retrouve bien là, avec ta modestie et ton sens du romantique; plutôt que de me montrer ce que tu avais réalisé, tu as préféré que je le découvre moi-même au file du temps, pour que la surprise soit plus magique. C'est réussi La Rose, même si j'en pleure, j'y vois ton cœur et toute la beauté innocente de la femme enfant que tu es.



Merci d'avoir été ce que tu es
 Tu es loin d'être insignifiante
Tu as des qualités précieuses et rares.

Mercredi 24 septembre 2008 à 15:45

Je reviens de chez le vétérinaire, Téquila va beaucoup mieux au niveau du cœur, il a retrouvé sa vitalité. Malheureusement sa maigreur confirme ce que je craignais. Son organisme n'assimile pas assez les protéines à cause de son foie malade (insuffisance hépatique). Nous retournerons voir le vétérinaire dans un mois, souhaitons que d'ici là son foie se rétablisse. Pour le moment rien n'est définitif car si le foie n'est pas trop atteint, il peu se régénérer. Nous nous consolerons aujourd'hui de voir Tequila courir de nouveau.

 La semaine dernière il avait eut la visite d'un vieux compagnon hérisson que j'ai surpris un soir dormir dans sa gamelle. Cela faisait bien trois ans qu'il n'était pas revenu par ici.


Un mois d'attente n'est rien quand tout va bien mais dans l'attente d'un résultat vital, tout est trop long, sauf la vie. La vie, elle, nous rappelle sa fragilité. Et le temps, qu'il est toujours notre prison...

 Si encore nous en savions un peu plus sur la Vie, l'Univers. Mais nous ne savons rien de tout ça. Des milliards d'années s'étendent devant nous pour nous donner une chance de trouver une vérité, mais la paix mondiale, toujours entamées, résistera t elle encore longtemps pour nous laisser chercher?
Et puis, tout le monde veut il  vraiment savoir?
Tout le monde veut il vraiment que nous sachions?


Lundi 1er septembre 2008 à 15:25


 Le week end dernier, avec José, nous avons passé 3 jours chez Fred dans sa nouvelle maison à Montargis. Nous avons également rendu visite à ses parents que je n'avais pas revu depuis notre emménagement. Pendant ces quelques jours nous nous sommes pas mal baladés, canal, site galo romain, église, menhir au clair de lune, et périple en sous bois à la recherche d'une chapelle jamais atteinte (ce n'est que partie remise!) et bien sûr nous avons joué... avec un contrebassiste, un ami à Fred, j'ai pensé à toi devant cet instrument. iI a un piano dans son salon; faire vibrer ces cordes me transporte toujours autant...

En rentrant Téquila avait un comportement inhabituel, il venait dormir dans notre chambre même quand je n'y étais pas et en milieu de semaine dernière, il ne mangeait son repas que si j'y mettait du lait. Au début, j'ai cru qu'il faisait une sorte de déprime puis je me suis demandé s'il ne s'était pas rendu malade en buvant l'eau des rivières; particulièrement celle du sous bois qui avait l'air polluée.
Puis, hier soir, en rentrant du travail, j'ai vu qu'il avait une déformation sur tout le côté droit de son corps. J'ai flippé que ce soit une dilatation de l'estomac avec torsion de celui-ci. En appelant les urgences vétérinaires, on m'a répondu que c'était impossible car sinon il serait mort depuis longtemps. Pourtant, à lire des sites sur le net ,Téquila présentait pas mal de symptômes et de facteurs qui correspondaient ce mal. Après avoir passé la nuit en dormant sur un œil et après deux cauchemars, je l'ai emmené chez le vétérinaire. Le soulagement est qu'il ne s'agit pas d'organes de déplacé mais bel et bien d'un œdème (ce matin sa patte droite avait commencé à gonflée également). Il lui a fait une injection d'antibiotique que Téquila devra prendre pendant 5 jours en plus d'un autre cachet pour évacuer le liquide. Il pense que cet œdème est dû à une piqure fortement venimeuse (vipère, frelon...) ou d'une réaction allergisante. Je dois retourner le voir jeudi matin voir si le traitement agit bien. Encore une aventure que Téquila va devoir surmonter.

avec Fred nous avons décidé de nous voir au moins deux fois par mois, un coup je  vais chez lui, un coup il vient chez nous.
 Tu aurais aimé certains coins où nous sommes allés. Comme dans cette église de Châteaurenard avec ses vitraux contemporains très expressifs au cœur d'un château médiéval en ruine.
On a vu une enseigne sur la façade d'une entreprise "Ets Létrange"; ça nous a inspiré pour un nom de groupe "L'atelier de L'étrange" du rétro-futuriste, de l'artisanal et du rêve...


Je dois y retourner à la fin du mois, cette fois, j'espère que nous atteindrons cette chapelle abandonnée.

Chez un brocanteur j'ai trouvé une belle gravure, dans un cadre de fin 1800 "la vierge aux anges". Dommage qu'elle était si chère, mais je l'ai trouvée sur le net, je verrais ce que ça donne en l'imprimant. Il y avait également un buste de Lénine, j'ai hésité mais je me suis dit que non, je ne connais pas suffisamment son passé et je ne voudrais pas le regretter plus tard, si je ne partage pas globalement ses vues politiques. Mais tout de même, j'ai longuement hésité ,ne serait-ce qu'en symbole de barrage à notre évolution sociétale. Combien de fois j'aurais voulu quitter ce monde avec toi mais je me ressaisi car la vie, toi, tu t'y accrochais.

Mardi 29 juillet 2008 à 20:57

Premier week end chez mon frère, sa nouvelle demeure semble bien lui réussir, il lui fallait ce nouvelle air pour commencer à se construire.. Toi qui trouvais les environs d'Orsay vallonés, là bas tu aurais été comblée.

Mercredi 16 juillet 2008 à 14:50


Vendredi David, Angel et José. José parle de nouveau amicalement à angel.
 Samedi visite de Laurent et Caro.

 Dimanche, toutes tes sœurs réunies. Moi chez Isabelle avec Mario, Marie et son amoureux Mathieu, Valérie, Carlos et les petits... Des larmes, du soulagement, des regrets éternels.

"Dis, ..., est-ce que tu avances dans la vie
 de manière à rien regretter
 quel que soit le moment de sa fin?"

(Nana 18)

Jeudi 3 juillet 2008 à 14:02


Découvrez Yogitea!



Je rentre d'une semaine passée en Bretagne. Comme tu aurais aimée cette intimité, il n'y avait que peu de monde pour la briser. A certaines heures, la plage nous était même offerte, totalement vierge de monde.



Le vide de ton absence m'a toujours suivit; tantôt cette chaise vide autour d'un repas tantôt ce lit à côté du mien et que dire de tous ces instants que j'aurais voulu partager



La seule consolation est de te sentir dans mes nuits, mes journées, quand tu me viens  en apparition dans mes pensées.





2001

Vendredi 13 juin 2008 à 12:10


Découvrez Indochine

C
e n'est pas toujours facile de t'écrire ici ma Rose, souvent la douleur vient après coup mais parfois c'est instantané. Aujourd'hui, je me sens plus fort alors profitons.


Le week end dernier fut le premier barbecue sans toi, trois fois déjà qu'il fut repoussé. Pour cette première reprise, quasiment tout le monde a répondu présent; tes soeurs Valérie et Marie aussi (Marie avec un nouveau "petit?" copain, Mathieu; calme, gentil et plutôt mignon). Laurent a même réussi à emmener Caro et José ensemble malgré leur mésentante; j'espère qu'avec le temps tout se réparera, entre José et Angel cela semble s'arranger. Il faut qu'ils fassent un effort au moins pour toi qui les aimait tous sans distinction.
J'avais invité une nouvelle fille, rencontrée sur mon site, afin qu'elle fasse connaissance avec José. Mais il a joué les timides et du coup ils ne se sont pas parlés, dommage.
 Elle s'appelle Mauricette (!) elle a en tout cas beaucoup apprécié Laurent. Le pauvre doit reprendre les séances de chimio. Comme il y allait à reculons, je l'ai un peu bousculé et lui ai dit qu'il avait la chance, lui, de pouvoir bénéficier de ce  traitement,  alors qu'il pense à celles et ceux, comme toi,  qui ne l'ont pas eut et qu'il accepte tous les soins qu'on lui propose, qu'il mette toutes les chances de son côté pour guérir une fois pour toute. Il semble décidé de se soigner sérieusement j'espère qu'il persévèrera.


Fred et Yannick sont également venus avec leur seconde petite fille, Anaïs. Une semaine en arrière, ils voulaient que j'en sois le Parrain car ils te l'avaient proposé. Leur proposition m'a bouleversé, j'ai dû leur répondre que je ne m'en sentais pas capable, pas aujourd'hui; il faudrait que j'ai plus de vie à lui transmettre.
 Fred a pu revoir David qui était là aussi et ont gratouillé un peu ensemble.
 Plus tard, en début de soirée, j'ai également joué un peu avec Fred, cela faisait longtemps que je n'avais pas tapé sur la batterie; ce fut bon.


La journée s'est finie assez tôt et ne s'est pas poursuivie en soirée comme autrefois. Mais pour une première, l'essentiel était d'être tous réunis et pour cela ce fut réusi.

Tu nous manque Rose




Découvrez Vive la fête!


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