nul Amour ne souffrirait du deuil
rose
** A Rose Marie ** Sombre Lumiere
Dimanche 19 septembre 2010 à 0:31
nul Amour ne souffrirait du deuil
Vendredi 15 mai 2009 à 20:43
avec toi je ne suis plus jamais seul
danse avec moi faisons des choses
petite fleure tu es ma rose
sentir ton souffle effleurer mon âme
mon coeur ne bat que pour ça
qui d'autre que toi pourrais te succéder?
tu es ma voix intérieure
celle qui me relève et appaise mes plaies
ne cesse de m'habiter surtout
sinon pour m'inviter à te rejoindre
sans toi j'aurais si froid
plus la force d'affronter ces yeux de glace
les gens sont si transparents
je me demande si ils sont
ne cesse de m'habiter surtout
j'ai peur d'être comme eux
Lundi 11 mai 2009 à 11:31
premier degré en face
c'est la vie qui s'efface, mais impossible à m'imprégner
tout s'envole, le sol à mes pieds ne semble plus me porter
je refuse d'y croire pourtant je le sais bien
mais j'espère le miracle
le temps s'arrête dans ma tête
syncope de la raison
et tous ces gens au pied du lit qui défilent...
que disent ils? que pensent ils?
moi je n'entends plus rien et je perds le fil
je te perds intimité
nous ne nous appartenons plus
tout s'envole, le sol à mes pieds ne semble plus me porter
des prières s'imposent à nous
Sainte Marie pleine de grâce...
déjà la fin s'annonce
je refuse d'y croire et pourtant je le sais bien
mais j'espère le miracle
c'est la syncope de la raison
Hey! Dieu là bas, j'aimerais savoir ce que tu fous?
et voilà je deviens fou
Lundi 13 avril 2009 à 20:33
comprends tu quelque chose?
en colère autant que désespéré
comprends tu quelque chose?
j'ai voulu pleurer mais n'y arrivais plus
il y a longtemps que nous n'avons pas fait l'amour
pourtant tous les jours tu es en moi
parfois je ressens comme si tu allais revenir
comme si tu étais déjà là
un signe de folie ou force de l'esprit?
seul mais toujours avec toi
comprends tu quelque chose?
refaire sa vie sans jamais t'oublier
peur de t'effacer
coupable que tu sois remplacée
je ne veux pas mais je voudrais
comprends tu quelque chose?
c'est la vie c'est la vie...
c'est la mort aussi
Jeudi 12 mars 2009 à 12:16
Seul refusant la désinvolture des amours sans avenir
attendre sa moitié, son amour immortel
aventures inutiles, l'abstinence est toute patience
peu importe les moqueries de l'enfance
les railleries des copains, des amis
l'attente est rude mais le choix précieux
et l'étoile s'illumina
nos chemins se sont joints pour fusionner enfin
merveilleux nos pas semblaient immortels
aucun mot sale ne pouvait nous éteindre
notre flamme semblait éternelle
mais la vie toujours s'éteint
sans horaire ni appel
la maladie répandit ses cendres
et la flamme s'éteignit
traverser les jours, les lendemains
combattre mes chagrins, supporter ma croix
attendre la mort pour qu'enfin réunis
le chemin reprenne par delà la matière
Mardi 11 novembre 2008 à 14:22
j'aimerais ton corps
quand je dors
un peu de toi
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon fleuri
Dans mes rêves
tout reprend corps
quand je dors
je nous revis
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon de nuit
Dans mes rêves
je vois nos corps
quand je dors
j'aime la mort
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
mais plus ici
Samedi 8 mars 2008 à 19:08
Merci Maman pour ce texte fort
Dans son
métier de chanteur-poète, Julos Beaucarne était secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le
2 février 1975, un déséquilibré l'a poignardée. Après ce drame épouvantable, Julos a
écrit à ses amis, au cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme, la lettre que
voici :
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce.
C'est la société qui est malade,
il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre par l'amour et l'amitié et la persuasion.
C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi.
Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander,
je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour
l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine.
Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage.
A travers mes dires vous retrouverez ma bien-aimée; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour.
Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses.
On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis.
Ah ! comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes
amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent,
je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui :
je pense de toutes mes forces
qu'il faut s'aimer à tort et à travers.
Julos
Mercredi 9 janvier 2008 à 0:07
Lundi 31 décembre 2007 à 17:46
Vendredi 30 novembre 2007 à 22:50
Envolée petite fleur,
à jamais arrachée.
Sitôt mes paupières enfin lourdes,
un nouvel espoir renait
Et si un passage s' ouvrait?
Un temps absent où tout pourrait renaitre
Attends moi petite fleur,
dis moi où vas tu aller?
Samedi 24 novembre 2007 à 14:15
Mercredi 31 octobre 2007 à 21:32
Rose,
Le souvenir de ton sourire illuminera la tristesse de ton abscence,
Ton aura brille dans nos coeurs,
Envoles toi petite fleur, avec toutes nos pensées vers ton univers
Où tu règnes désormais........