rose

** A Rose Marie ** Sombre Lumiere

Jeudi 17 septembre 2009 à 12:10

http://rose.cowblog.fr/images/5192597635.jpg  La mort n'est jamais simple a accepter, surtout quand elle s'annonce à une heure trop jeune. Nous la ressentons comme une véritable i,justice divine tant le futur nous promettait encore de belles et heureuses choses de la vie. Et à cette sensation de privation vient s'ajouter la peur de rejoindre l'inconnu dans lequel la mort va nous envoyer et surtout la peur de les douleurs par lesquelles nous nous imaginons devoir passer pour rejoindre l'autre côté.

Pour toutes ces raisons, annoncer à une personne qu'elle va mourir est une décision très délicate et jamais évidente à prendre.

Ce livre "nous nous retrouverons dans mon paradis" est un témoignage courageux d'une adolescente de 15/16 ans qui lutta contre un cancer incurable et qui fini par accepter la mort comme une libération de ses souffrances devenues insupportables. Il apaisera peut-être certaines personnes sur leur peur de la mort et pourra en aider d'autres à vivre leur deuil.

Voici quelques passages tirés de ce livre:

"Un passage de la bible ... dit "Jésus-Christ est venu pour que nous ayons la vie en abondance". A première vue, cette phrase paraît ridicule et même erronée, car l'excès de douleur ne peut certainement pas être qualifié de "vie en abondance". Mais Dieu a des critères totalement différents des nôtres et qui nous sont en partie impénétrables.
quand il parle de la vie, il ne veut pas dire une existence pourvue de tout ce qui nous paraît important : le confort, la distraction etc... Dieu offre une vie tout autre : une vie qui connaît un sens, un aboutissement, une joie, une paix intérieure.
Cette vie, il la propose à chacun de nous. A nous, ensuite, de lui faire confiance et de consentir à le suivre ou non ... Une vie avec Dieu ne cessera jamais; elle durera éternellement parcequ'elle n'est pas influencée par l'extérieur."
 
"Il y a tant de personnes à qui j'inspire le courage; par ma joie rayonnante, je les libère peut-être de la peur de la mort"
 
"La peur de la mort est quelque chose de terrifiant. J'avais peur, tellement peur."
 
"Si seulement le temps qui me sépare de la mort pouvait être une période agréable, sans douleurs, dont je puisse vraiment profiter avec tous ceux que j'aime. Ce serait plus facile d'arrêter de vivre."

"- Docteur Petri, vais-je mourir d'une mort naturelle?
- Oui, ces calmants ne feront que te plonger dans un profond sommeil.
- Est-ce que je me réveillerai encore une fois?
- Non, si tu veux, tu dormiras jusqu'à ce que la mort te délivre.
- Est-ce que j'aurais mal?
- Pour autant que nous le sachions, non."


Nous n'avons pas vaincu le cancer. Mais tu te sera battue avec la plus noble des dignités ma petite fleur.
Tu mérite le ciel le plus étoilé.

http://rose.cowblog.fr/images/keyeternity.jpg

Merci à Audelliah qui m'a fait connaître ce livre

Jeudi 5 février 2009 à 12:36

http://rose.cowblog.fr/images/arton85133454d.jpgUn livre,  que je suis sur le point de finir: La chanson de Charles Quint" d'Erik Orsenna Il aurait pu être une biographie de l'auteur tant ce que j'y lis se rapproche de ce que j'ai vécu et de ce que je vis.
Il me laisse autant de promesses que de désespoirs car si le personnage central voit sa défunte au point de lui parler (comme je le fais mais malheureusement sans la voir) on y apprends que même un Président de la République comme François Mitterand malgré toutes ses recherches et entretiens n'aura pas obtenu de réponse à la question "Quelle sorte de vie vivent les morts après la mort?" qu'il aura lui même posé au chancelier allemand Helmut Kohl.

"Où demeurent les morts une fois morts?"

"Moi, se dit le président (ndlr:François Mitterand), je saurai répondre à l'interrogation millénaire:où?"
..Et c'est ainsi que parallèlement à son métier officiel,le chef de l'Etat se lança dans une enquête minutieuse sur le séjour des morts."

"Je le sentais,elle me savait gré de l'acharnement de mes efforts pour entrer en relation avec elle. Elle savait que, moi, je ne l'abandonnerais jamais,jamais,jamais. ... J'ouvrirais toutes les portes de tous les univers pour la retrouver."

"Comment va ton deuil?
 ...,on ne vous demandait pas de vos nouvelles,mais des nouvelles de votre deuil.Et lorsque vous pâlissiez au lieu de répondre, lorsque des larmes vous venaient aux yeux, on ne vous prenait pas le bras,on ne vous posait pas la main sur l'épaule,on vous enjoignait d'aller au plus vite consulter. Un métier avait surgi,profitant de la passion nationale: professeur de deuil. Lequel,pour se faire respecter et justifier ses honoraires,vous accablait de travail.
Le fameux travail de deuil."
...
"Pourquoi tuerais-je en moi celle qui est déjà morte?
 Pas question d'engraisser l'un de ces professeurs de deuil.
 Je résolus d'avancer à ma guise et à mon allure,parmi les souvenirs et les regrets,je serai un flâneur,un paresseux du deuil."

"Il comprenait que son aîné refuse d'engager son corps et son âme dans cette grotesque machine à laver qu'on appelle "travail de deuil"."

"Nombreux sont mes proches qui me croient fou.C'est qu'à tout moment je parle à ma femme.Imaginez quelqu'un qui entre dans une pièce.Il me voit bouger les lèvres,gesticuler pour appuyer mon argumentation.... notre ami perd la raison!
 Erreur : ma santé mentale n'a jamais été si florissante."

"Sur la tristesse du frère aîné les avis différaient selon l'estime en laquelle on le portait"

Vendredi 28 novembre 2008 à 13:58

http://rose.cowblog.fr/images/vivreledeuil.jpg« Aujourd’hui que la mort est devenue taboue, on ne porte plus le deuil après la perte d’un proche. On le vit en silence. Or c’est un traumatisme, une blessure dont les répercussions se font sentir tout au long de la vie. A l’aide de nombreux exemples, ce livre explique, au jour le jour, le cheminement du deuil, différent selon l’identité du défunt et l’histoire de chacun. Il répond aux nombreuses questions des endeuillés :
-    Combien de temps faut-il avant de reprendre goût à la vie ?
-    Pourra-t-on jamais vivre comme avant ?
-    Pourquoi la douleur revient-elle sans cesse ?
-    Faut-il masquer sa peine ou la laisser s’exprimer ?
-    Les autres peuvent-ils comprendre et partager ?...
Ce guide psychologique dit et analyse la déchirure. Il permet de savoir à quel point ce que l’on traverse est normal et comment s’en sortir. Il constitue un accompagnement, apporte un éclaircissement et un réconfort inestimable à celles et ceux qui, confrontés à une terrible douleur, ne savent plus comment avancer. »

Merci à Marie pour cette info

 
http://rose.cowblog.fr/images/livredelamort.jpg

Mardi 29 janvier 2008 à 22:51




Le cancer ne cesse de s'étendre et nous frappe de plus en plus jeune.
Aujourd'hui,
 1 femme sur 3 et 1 homme sur 2 aura un cancer.

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