rose

** A Rose Marie ** Sombre Lumiere

Vendredi 7 mars 2008 à 13:42

Il y a des jours où j'envie ton sang froid et ton positivisme La Rose. J'espère que cette reprise à temps complet finira par bien se réaliser car je commence à perdre contrôle.

La maison est toujours aussi vide bien que nos amis y viennent toujours régulièrement. A ce propos ta mère est passée il y a peu avec tes soeurs Valérie et Marie. Ta mère avait aussi téléphoné pour la première fois depuis ton départ, quelques jours avant; ça m'a fait plaisir car je sais la douleur qu'elle a dû surmonter.

Samedi dernier, avec Angel et David, nous sommes allés au salon du film indé. pour assister à une projection d'un  film assez loufoque "forbidden zone" et d' un documentaire sur les films underground new yorkais des années 80 (R. Kern, N.Zedd, L.Lunch...). Ca m'a fait remonter le temps aux années 90 où je les découvrais.



Puis j'ai pensé au jour où nous étions allés au Palais de Tokyo pour une expos. photos et projection de courts métrages de R.Kern. Je me disais que, finalement, on avait fait pas mal d' expos c'est bien. Et je nous suis revus quand nous étions allés voir des installations dans un parc botanique proche de Paris, qu'elle belle journée ce fut; notre premier picnic en amoureux!


Puis vint l'heure de rentrer, seul, sur la ligne C , avec pour seule compagnie ton image dans ma tête et les musiques que tu avais installées sur le lecteur MP3 en bande son (une très belle sélection d'ailleurs, et c'étaient bien les piles qui provoquaient les arrêts du lecteur, il n'était pas cassé!).

Ton absence s'est vraiment faite sentir tu sais. Toi qui avais ce don de faire naitre les rires et s'envoler les lourdeurs.
 Me voilà de nouveau déséquilibré. Quand je pense que tu te sentais inutile et creuse. Je te l'ai pourtant toujours dis : ta bonté et ta fraicheur de vivre illuminent tes proches.

 Tu n'as pas idée du bien que tu nous apporte


Lundi 18 février 2008 à 14:53

Alors que l'on craint avoir perdu définitivement des amis, soudains, ils nous reviennent.


David et José (1999)

 David fut le premier d'entre eux et avant hier puis hier, en deux jours d'affilée, deux amis nous sont revenus.

Alors que je pensais avoir blessé Siegfried en n'allant pas le voir à Montpellier après ton départ, il m'a appelé samedi à minuit pour m'informer qu'il viendrait à la maison fin avril.

 Et hier matin, c'est notre adorée Sylvia. Alors que je craignais qu'elle ait déménagée sans laisser de moyens pour la joindre, elle m'a appelé. Il se pourrait enfin, après tant d'années, que j'aille la voir ces prochains mois. Tu es toujours dans ses pensées et ta photo trône sur son bureau, m' a-t-elle dit. J' espère que ses mots pendant ton dernier sommeil t'ont fait du bien ma petite fleure.


Sylvia

Et puis, il y a une semaine, Georges m'apprenais que Benoit voudrait renouer notre amitié. Et là, je suis perturbé, cette nouvelle m'a fait pleurer car je ne t'entends pas et j'aurais tellement voulu que cela arrive en ta présence.
  Tu sais que je le connais depuis bien avant ce gâchis de Leipzig, bien sûr nous ne comprendrons jamais ce déroulement des faits. Mais de tout mon coeur j'espère que tu comprendras si nous venions à nous retrouver. Tu sais à quel point cette mésentente m'a peiné et je pense que c'est plus cela la raison de ton mauvais rêve qu'une réelle aversion envers lui.


Benoit(G) et Siegfried(D)(1997)

Quand on se sent trahi ou abandonné, on sali tout pour effacer tout regret mais au fond, les braises de l'amitié n' attendent qu' un nouveau souffle.

Mercredi 6 février 2008 à 14:33


"Il y a des jours où on a envie de crier.
Mais on arrive pas à se manifester.
Alors on pleure et on demeure solitaire.
Mais c'est trop long à ne rien faire."
Je replonge régulièrement dans nos photos. La semaine dernière, j'ai même commencé à lire tes lettres (celles avec tes copines d'écoles, tes corres. de l'univers mangas et les nôtres). Ainsi tu revis en moi et j'apprends mêmes des choses intéressantes comme le fait que tu aimais que l'on te surnomme "l'indienne blanche" alors que, n'en sachant rien, je t'appelais comme ça dans mes lettres. Encore un signe?

  Et puis tes agendas des années 90 (décennie de notre rencontre), tous conservés, reflètent une partie de toi aussi. Toutes ces annotations, ces extraits de textes, de poèmes... que tu recopiais comme pour te les faire apprendre par coeur et/ou penser qu'en les lisant une personne pourrait comprendre qui tu es.
 On y retrouve du mal de vivre mais aussi de l'attention vis à vis des autres et aussi ton romantisme et ton humilité qui ne t'ont jamais quittée.


"Ce que Natacha pense de moi en gros.
J'essaierais de ne plus l'embêter avec mes histoires.
 Je ne lui en veux pas pour cela.Moi aussi je l'aime bien"

 Bien sûr,ça fait mal de plonger dans ces souvenirs. Mais en même temps, j'en ressens  du bien. Car tout en accentuant ma volonté de te retrouver, je peux repenser à toi avant la maladie. Ca ne remplace pas le fait que tu ne sois plus là mais ça éloigne un peu mon empathie où je me mets à ta place dans cette fin de souffrance psychologique et physique qu'a été la tienne. Et puis c'est une façon de te garder en moi de te sentir toujours vivante.
 
L'autre jour, en rejouant sur la console, arrivée la fin de journée, je t'imaginais rentrant à la maison. Comme tu le faisais en t'annonçant "coucou c'est moi!".

 Dans les moments les plus durs j'appelle pour que tu reviennes bien que cette peine soit vaine. Mais l'irrationnel est une sorte de refuge; comme lorsque je me dis que tu  es ailleurs  alors que mon athéisme est fort en moi. J'ai toujours cette dualité entre le spirit et l'athéisme.
 
Même si parfois ta disparition me fait ne plus craindre la mort, je m'accroche malgré tout à reprendre mon chemin. Même si je n'en comprends plus le sens. Car autant je remerciais la vie, cette providence qui m'avait fait nous rencontrer, autant aujourd'hui je ne comprends pas qu'elle nous ait  séparés ainsi.
 
J'essaie de trouver une raison à tout ce malheur tout en me disant que c'est bien égocentrique de penser à cela quand on voit tous ces morts violentes dans le monde. Mais bon, c'est sans doute les limites de mon athéisme où, comme beaucoup d'humains, il me faut trouver une raison à chaque chose même quand il n'y a pas d'explication à donner.


"Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés"
(La Rochefoucault)
L'homme naît avec ses vices; il acquiert ses vertus"
(J.Renard)

Mardi 15 janvier 2008 à 15:48


Il y a peu, je me disais que, si autre forme de vie il y avait, tu devais y être bien seule. Hier j'ai appris que ton grand père s'en était allé lui aussi. Aurait il entendu? Tu lui avais tout pardonné au point même de t'attendrir. Aujourd'hui alors, il t' aura rejoint en quittant son corps devenu prison.

 J'espère qu'il veillera sur toi et reconnaitra la lumière que tu est vraiment. Puis, il va falloir encourager ta grand mère à ne pas s'abandonner car sa peine doit être aujourd'hui inconsolable.

 Que ton père et ta sœur puisse la retenir...

Lundi 24 décembre 2007 à 14:48


Je ne sais pas comment vont s'écouler les derniers grains de sable de cette année, juste que mes pensées voleront à toi. Plus spirituel que religieux, je m'efforce de croire que tu n'es pas totalement disparue, sinon pourquoi te parlerais-je ici ou ailleurs où je suis?

Hier était diffusé Charlie et la chocolaterie, sûre que ce compte aux images acidulées t'auraient plu.

Je vais ce soir rejoindre mes parents et tâcherais de ne pas te faire de peine mon immortelle...



Juste utiliser tes mots ici pour souhaiter que l'esprit de Noël soit avec toi petite fleur
où que tu sois...

Lundi 17 décembre 2007 à 14:14




Samedi j'étais avec Laurent à Evry2 et devine quoi? J'ai trouvé Giorgino en DVD! Mylène et Boutonnat ont enfin changé d'avis et on fini par nous permettre de voir leur oeuvre à volonté. Si seulement tu pouvais être là pour que nous le regardions ensemble comme avant, même dans des moments comme celui là la tristesse finie par me gagner.



Toutes ces petites choses qui allaient nous rendre la vie encore plus confortable; le nouveau site et l'agence qui se retrouvent près de chez nous, plus de peur du chômage avec la maison terminée. l'auxiliaire de vie pour nous redonner du temps à nous, la carte COTOREP qui a finie par arriver (un an d'attente!) .... Tout cela trop tard


Il y a peu, je nous regardais à travers Nicole Kidman et son amour condamné par la maladie  dans Moulin Rouge et aujourd'hui, je retrouve ce même amour sans avenir dans Giorgino. Mais j'y retrouve aussi ton côté femme enfant, ton innocence saine qui enjolivait la vie. Petite fleur, il n'y a pas un jour où un mot, un produit, un objet ne me rappel un souvenir de toi. Cette vie ne donne pas beaucoup de temps à l'amour, il faut vraiment profiter du moindre bonheur qu'il nous permet de vivre; tout doit lui être sacrifié.

Vendredi 2 novembre 2007 à 20:26

A ma soeurette adorée,

JE T'AIME !! Merci à toi qui m'a apportée tellement de chose... Tu es ma petite Torû à moi. J'ai encore du mal à trouver mes mots...

Je t'adore soeurette tu es à tout jamais dans mon coeur.

Ta tite soeur la chieuse.

;-)

Samedi 27 octobre 2007 à 21:38

Rosa ,,Descansa em paz,,,Desculpa por nao termos estado ao pé de ti quando mais precisas-tes...Agora sei que onde estas,,,estas em paz,,,um abraco grande,,,estaras sempre nos nosso coracoes....beijinhos e até um dia,,,jacqueline e familia

Mardi 23 octobre 2007 à 3:19

ose, très chère fleur que tu fus, par l'esprit je te transmets cette pensée;

Il te faut maintenant te laisser bercer par les vents de l'univers, toi maintenant invincible face aux zéphyrs de tous les pôles. Tout partout de ce monde, tu en mérites les caresses; tu as à y gagner toutes les douceurs. Tu n'en demeureras pas moins insensible aux baisers et aux prières de ceux qui t'ont chérie et qui t'aimeront toujours. Même dans ton sommeil, tu n'en seras pas moins polychrome; ou les couleurs te jalouseront de par toutes les étoiles qui brilleront de toi, ou elle se souderont à ta beauté. Combien de pétales rendras-tu éternels, désormais?

Ma mère, la lune, reçoit ton nom; elle veillera sur toi, te guidera dans ton royaume. Car où que tu sois, tu en es la souveraine; ne dit-on pas de la rose qu'elle est reine de tous les jardins? Il n'est plus question d'un simple éden, quand bien même mirifique; tu trônes dans un plus grand palace maintenant. Peu importe le paradis florissant où tu éterniseras ton siège, en paix puisses-tu y rester, dans tes somptueux voiles de velours! Et la Terre toute entière resplendira de ton ombre nacrée, de l'image de tes yeux aujourd'hui en repos.

Tes proches feront revivre le portrait de toi, fleur magnifique, en harmonie avec la nuit. Sombre ou pâle, une lumière s'est ouverte à toi; l'astre de l'éternité te seconde, l'amour te soulignera toujours. Que ton âme en soit emplie, que ton âme n'en soit que plus paisible!

 tout jamais, Rose;

Sincèrement, avec cette plume saignante que tu as bien connue, je signes avec respect et amitié;

http://Petite-Fille.cowblog.fr

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