Ces bureaucrates ont-ils un coeur?
rose
** A Rose Marie ** Sombre Lumiere
Dimanche 19 avril 2009 à 18:12
Une loi de décembre 2008 concernant les urnes mortuaires aurait rendu encore plus cruelle notre malheur
Ces bureaucrates ont-ils un coeur?
Ces bureaucrates ont-ils un coeur?
Lundi 13 avril 2009 à 20:33
Etre gai et triste à la fois
comprends tu quelque chose?
en colère autant que désespéré
comprends tu quelque chose?
j'ai voulu pleurer mais n'y arrivais plus
il y a longtemps que nous n'avons pas fait l'amour
pourtant tous les jours tu es en moi
parfois je ressens comme si tu allais revenir
comme si tu étais déjà là
un signe de folie ou force de l'esprit?
seul mais toujours avec toi
comprends tu quelque chose?
refaire sa vie sans jamais t'oublier
peur de t'effacer
coupable que tu sois remplacée
je ne veux pas mais je voudrais
comprends tu quelque chose?
c'est la vie c'est la vie...
c'est la mort aussi
comprends tu quelque chose?
en colère autant que désespéré
comprends tu quelque chose?
j'ai voulu pleurer mais n'y arrivais plus
il y a longtemps que nous n'avons pas fait l'amour
pourtant tous les jours tu es en moi
parfois je ressens comme si tu allais revenir
comme si tu étais déjà là
un signe de folie ou force de l'esprit?
seul mais toujours avec toi
comprends tu quelque chose?
refaire sa vie sans jamais t'oublier
peur de t'effacer
coupable que tu sois remplacée
je ne veux pas mais je voudrais
comprends tu quelque chose?
c'est la vie c'est la vie...
c'est la mort aussi
Dimanche 22 mars 2009 à 14:14
Alors hier tu étais là? Je n'ai pas trouvé ce que je devais dire mais j'espère que ce n'est pas ce que je crainds car je ne sais si je pourrais le faire; je voudrais l'effacer. dis m'en plus ou convainc toi que tu ne dois rien à personne que chacun, au fond de lui ,devine le vrai des choses,. Libère toi ma Rose! C'est dure pour moi de te dire cela mais tu dois aller là où va ta destiné, même si cela doit nous séparer d'avantage. iI faut juste préserver l'espoir de nous retrouver.
Jeudi 12 mars 2009 à 12:16
Seul refusant la désinvolture des amours sans avenir
attendre sa moitié, son amour immortel
aventures inutiles, l'abstinence est toute patience
peu importe les moqueries de l'enfance
les railleries des copains, des amis
l'attente est rude mais le choix précieux
et l'étoile s'illumina
nos chemins se sont joints pour fusionner enfin
merveilleux nos pas semblaient immortels
aucun mot sale ne pouvait nous éteindre
notre flamme semblait éternelle
mais la vie toujours s'éteint
sans horaire ni appel
petite fleure en sursis
la maladie répandit ses cendres
et la flamme s'éteignit
traverser les jours, les lendemains
combattre mes chagrins, supporter ma croix
attendre la mort pour qu'enfin réunis
le chemin reprenne par delà la matière
Jeudi 5 février 2009 à 12:36
Un livre, que je suis sur le point de finir: La chanson de Charles Quint" d'Erik Orsenna Il aurait pu être une biographie de l'auteur tant ce que j'y lis se rapproche de ce que j'ai vécu et de ce que je vis.
Il me laisse autant de promesses que de désespoirs car si le personnage central voit sa défunte au point de lui parler (comme je le fais mais malheureusement sans la voir) on y apprends que même un Président de la République comme François Mitterand malgré toutes ses recherches et entretiens n'aura pas obtenu de réponse à la question "Quelle sorte de vie vivent les morts après la mort?" qu'il aura lui même posé au chancelier allemand Helmut Kohl.
Il me laisse autant de promesses que de désespoirs car si le personnage central voit sa défunte au point de lui parler (comme je le fais mais malheureusement sans la voir) on y apprends que même un Président de la République comme François Mitterand malgré toutes ses recherches et entretiens n'aura pas obtenu de réponse à la question "Quelle sorte de vie vivent les morts après la mort?" qu'il aura lui même posé au chancelier allemand Helmut Kohl.
"Où demeurent les morts une fois morts?"
"Moi, se dit le président (ndlr:François Mitterand), je saurai répondre à l'interrogation millénaire:où?"
..Et c'est ainsi que parallèlement à son métier officiel,le chef de l'Etat se lança dans une enquête minutieuse sur le séjour des morts."
"Je le sentais,elle me savait gré de l'acharnement de mes efforts pour entrer en relation avec elle. Elle savait que, moi, je ne l'abandonnerais jamais,jamais,jamais. ... J'ouvrirais toutes les portes de tous les univers pour la retrouver."
"Comment va ton deuil?
...,on ne vous demandait pas de vos nouvelles,mais des nouvelles de votre deuil.Et lorsque vous pâlissiez au lieu de répondre, lorsque des larmes vous venaient aux yeux, on ne vous prenait pas le bras,on ne vous posait pas la main sur l'épaule,on vous enjoignait d'aller au plus vite consulter. Un métier avait surgi,profitant de la passion nationale: professeur de deuil. Lequel,pour se faire respecter et justifier ses honoraires,vous accablait de travail.
Le fameux travail de deuil."
...
Le fameux travail de deuil."
...
"Pourquoi tuerais-je en moi celle qui est déjà morte?
Pas question d'engraisser l'un de ces professeurs de deuil.
Je résolus d'avancer à ma guise et à mon allure,parmi les souvenirs et les regrets,je serai un flâneur,un paresseux du deuil."
"Il comprenait que son aîné refuse d'engager son corps et son âme dans cette grotesque machine à laver qu'on appelle "travail de deuil"."
"Nombreux sont mes proches qui me croient fou.C'est qu'à tout moment je parle à ma femme.Imaginez quelqu'un qui entre dans une pièce.Il me voit bouger les lèvres,gesticuler pour appuyer mon argumentation.... notre ami perd la raison!
Erreur : ma santé mentale n'a jamais été si florissante."
"Sur la tristesse du frère aîné les avis différaient selon l'estime en laquelle on le portait"
Je résolus d'avancer à ma guise et à mon allure,parmi les souvenirs et les regrets,je serai un flâneur,un paresseux du deuil."
"Il comprenait que son aîné refuse d'engager son corps et son âme dans cette grotesque machine à laver qu'on appelle "travail de deuil"."
"Nombreux sont mes proches qui me croient fou.C'est qu'à tout moment je parle à ma femme.Imaginez quelqu'un qui entre dans une pièce.Il me voit bouger les lèvres,gesticuler pour appuyer mon argumentation.... notre ami perd la raison!
Erreur : ma santé mentale n'a jamais été si florissante."
"Sur la tristesse du frère aîné les avis différaient selon l'estime en laquelle on le portait"
Dimanche 25 janvier 2009 à 13:07
"la mort ferme les yeux des morts
et ouvre ceux des sur-vivants"
G.Cesbron
Une citation que m'a envoyée Séverine, une amie du net qui m'a rencontrée sur myspace. Je préfèrerais que les miens se ferment et que ma sensibilité disparaisse, qu'ils se retournent sans fin vers l'astre d'argent. Même si le jour je peux te ressentir, c'est la nuit que je peux te rejoindre... comme pour de vrai.
Vendredi 2 janvier 2009 à 20:41
Ce week end d'avant noël, je suis allé chez un ami à José, en Normandie, il s'appelle Laurent (un de plus!). Il habite dans un chalet sur un grand terrain boisé, cerclé d'une rivière.
Il vit seul avec sa fille de 12 ans, Ambre et son chien, Qui (!). Ce soir là Laurent recevait un autre ami, Georges (décidément, mais ce Georges là est plus sage) qui revenait d'un séjour en Chine. De les avoir rencontrés m'a apporté beaucoup de bien et m'a apaisé un bon moment. Ambre est très vivante et sa vitalité s'est répandue dans toute la pièce, le fait qu'elle soit chez les scouts doit y être pour beaucoup. Laurent, comme tu peux t'en douter, aime la nature et s'efforce d'atteindre la maitrise de soi, il s'intéresse au monde spirituel. Par ailleurs, il chine beaucoup et son chalet est plein de trouvailles qu'il a accumulé. Avant le numérique, il était photographe en freelance, une bonne part de ses trouvailles doivent venir de ses nombreux voyages.
Au lendemain de cette soirée, Laurent a voulu que je lise à voix haute un passage de son livre de chevet, je ne me souviens plus du titre il faudra que je redemande à José (le livre était Le Prophète de Khalil Gibran). Le passage parlait de la mort ou plus exactement des personnes chère que l'on perd. J'étais intimidé à l'idée de me lancer, tu me connais ;°( et pourtant j'ai pu lire sans complexe et de façon claire. Je comprends ce qu'il veux me transmettre, je le sais d'ailleurs déjà au fond de moi. Mais de le vivre ce n'est vraiment pas simple, et loin d'être inné. Le passé parfois me surgit à la mémoire sans même que j'y pense à l'avance. Il ne suffit pas de vouloir poursuivre sa vie, de vouloir aller de l'avant pour aller bien ou mieux.
De t'avoir perdue sur Terre a provoqué en moi plus qu'une perte. Je ne souffre pas de ce que nous ne vivrons plus mais de ce que nous ne vivrons pas. C'est perturbant de se voir vivre malgré la mort de sa moitié. Il y a de quoi perdre le sens de la vie. On en vient à se demander à quoi bon après s'être rebellé à demander pourquoi.
Pourtant nous savons malgré tout, la vie étant toujours en nous, qu'il faut nous relever, ne pas nous apitoyer sur nous-mêmes, aller de l'avant!
Oui, je le sais mais tout de même, ceux là mêmes qui nous encouragent de paroles à ce que nous refassions notre vie, sont-ils eux-mêmes prêts à nous voir redevenir heureux? Et ceux là même qui oseraient juger, savent-ils distinguer le bonheur de la douleur, savent-ils déceler une souffrance derrière un rire?
Comme on vit en couple, il faut vivre son deuil en se protégeant des yeux du dehors. Rares sont les personnes qui souhaitent sincèrement le bonheur de l'autre.
Tequila est parti deux jours après cette soirée; avant cette nouvelle année, ce nouveau chapitre de ma vie. A présent, plus personne ne dépend de moi, excepté ma mère, sentimentalement. Si j'étais sûre et moins trouillard, je pourrais presque vous rejoindre. En même temps, je suis aussi là parceque je vais encore de l'avant, malgré mes peines et mes tourments. C'est ainsi que j'en ai conclu qu'un deuil ne finissait jamais et que je vivrai avec malgré tout.
A bientôt tout de même.
Lundi 22 décembre 2008 à 15:31
Découvrez godspeed you black emperor!!
Avoir aimé, aimer toujours, nostalgie, regrets ou chagrin. Que ce soit le temps, la mort ou les désaccords, il faut se maintenir au présent, être carpédien comme tu disais Rose et briser les miroirs de la nostalgie. Ne pas se déraciner de son passé car il nous a en partie façonné, mais s'en nourrir pour se donner de l'élan, de l'assurance. Car c'est du passé que nous savons, que nous avons perdu la virginité, cette naïve innocente.
Le passé doit nous rendre fort, nous endurcir toujours plus pour affronter les douleurs de demain.
"Nous sommes sur Terre pour souffrir" m'a dit hier un nouvel ami, "pour nous perfectionner". La souffrance aurait donc l'exclusivité du chemin de la libération? Ne pourrait-on pas atteindre la Vérité sans douleur? Tu aurais donc raison Rose, nous aurions tous une croix à porter.
Et nous n'aurions pas le droit d'abréger ces souffrances? Chienne de vie. Comment vivre ouvert et doux quand tout nous pousse à l' introvertion, à la défensive et l'endurcissement? C'est justement ça le chemin : accepter de souffrir, se détacher de soi et accueillir l'autre.
Il me faut donc accepter ta mort,
la prendre comme une réussite de ta vie sur Terre,
un départ vers un ailleurs meilleurs.
Difficile la vie
la prendre comme une réussite de ta vie sur Terre,
un départ vers un ailleurs meilleurs.
Difficile la vie
A toi
Vendredi 12 décembre 2008 à 11:03
En milieu 95, un "voyant" m'avait prédit que je serais attiré par une fille d'origine étrangère, proche de la France qui m'aiderait pour la voyance. Née de parents Portugais, ayant quitté l'école chez les bonnes soeurs à l'âge de 9 ans pour revenir en France définitivement, longtemps, je me suis dit que cette fille devait être toi.
Depuis notre rencontre en 98, nous avons vécu notre amour et, sans confirmer cette prédiction, si tu n'avais pas de connaissance dans le spiritisme ou la voyance en générale, tu m'as tout de même apporté ton savoir spirituel.
Maintenant que tu n' ais plus de chair, je m'interroge sur cette prédiction, s'agissait-il bien de toi? A la réflexion, je pense que oui. Mais d'une façon douloureuse que je ne pouvais envisager jusqu' à il y a peu. Car depuis ton départ, ma nature psychique à redoubler de vitalité et mes interrogations sur l'au delà m'ont récemment conduites vers le livre des esprits d'A. Kardec tout d'abord (ce serait une retranscription des communications qu'il aurait eut avec des esprits) et dernièrement, le livre mystérieux de l'au-delà d'un ancien prêtre catholique Johannes Greber (ce serait également une retranscription de communication qu'il aurait eut avec des esprits entre 1929 et 1932).
Tous deux ont découvert et analysé la communication avec les esprits sur le tard; Kardec à partir de 50ans et Greber à partir de 47ans.
L'allemand Greber toutefois se distingue du français Kardec an ce que son livre, en plus de "servir de guide à ceux qui souhaitent entrer en communication avec le royaume de Dieu", corrige les écrits sacrés et dénonce l'ensemble des religions qui pour lui détournent la population de la vérité pour mieux lescontrôler et conforter ainsi leur position sociale. "C'est la même raison qui a poussé les anciens prêtres juifs à s'acharner contre le Christ et sa doctrine".
Prêtre de 25ans à 49ans, Greber nouvellement instruit a quitté l'église pour nous instruire nous-même afin de "nous détacher de la culpabilité imposée par les prêtres catholique, rabbins, musulmans et autres péages spirituels".
Ce dernier livre acquis rejoind bien notre façon d'envisager les religions : On peut croire, chercher la vérité en dehors de tout dogme religieux. La vérité ne peux se trouver qu'au dessus des hommes.
Si, comme le promet Greber, la lecture de son livre associé à une volonté profonde de trouver la Vérité "conduit vers le monde des bons esprits", alors il est une clef essentielle pour te retrouver toi aussi ma Rose.
Ainsi, la prédiction du voyant se réaliserait véritablement. Ce serait bien toi la fille qui devait m'aider dans ma quête spirituelle; par notre Amour immortel qui nous attire par delà les mondes.
Depuis notre rencontre en 98, nous avons vécu notre amour et, sans confirmer cette prédiction, si tu n'avais pas de connaissance dans le spiritisme ou la voyance en générale, tu m'as tout de même apporté ton savoir spirituel.
Maintenant que tu n' ais plus de chair, je m'interroge sur cette prédiction, s'agissait-il bien de toi? A la réflexion, je pense que oui. Mais d'une façon douloureuse que je ne pouvais envisager jusqu' à il y a peu. Car depuis ton départ, ma nature psychique à redoubler de vitalité et mes interrogations sur l'au delà m'ont récemment conduites vers le livre des esprits d'A. Kardec tout d'abord (ce serait une retranscription des communications qu'il aurait eut avec des esprits) et dernièrement, le livre mystérieux de l'au-delà d'un ancien prêtre catholique Johannes Greber (ce serait également une retranscription de communication qu'il aurait eut avec des esprits entre 1929 et 1932).
Tous deux ont découvert et analysé la communication avec les esprits sur le tard; Kardec à partir de 50ans et Greber à partir de 47ans.
L'allemand Greber toutefois se distingue du français Kardec an ce que son livre, en plus de "servir de guide à ceux qui souhaitent entrer en communication avec le royaume de Dieu", corrige les écrits sacrés et dénonce l'ensemble des religions qui pour lui détournent la population de la vérité pour mieux lescontrôler et conforter ainsi leur position sociale. "C'est la même raison qui a poussé les anciens prêtres juifs à s'acharner contre le Christ et sa doctrine".
Prêtre de 25ans à 49ans, Greber nouvellement instruit a quitté l'église pour nous instruire nous-même afin de "nous détacher de la culpabilité imposée par les prêtres catholique, rabbins, musulmans et autres péages spirituels".
Ce dernier livre acquis rejoind bien notre façon d'envisager les religions : On peut croire, chercher la vérité en dehors de tout dogme religieux. La vérité ne peux se trouver qu'au dessus des hommes.
Si, comme le promet Greber, la lecture de son livre associé à une volonté profonde de trouver la Vérité "conduit vers le monde des bons esprits", alors il est une clef essentielle pour te retrouver toi aussi ma Rose.
Ainsi, la prédiction du voyant se réaliserait véritablement. Ce serait bien toi la fille qui devait m'aider dans ma quête spirituelle; par notre Amour immortel qui nous attire par delà les mondes.
Vendredi 28 novembre 2008 à 13:58
Merci à Marie pour cette info
Mercredi 19 novembre 2008 à 13:19
Ce que je voulais te dire c'était de ne pas souffrir d'avantage pour moi où quiconque d'autre, que si tu sentais la maladie imbattable il fallait te reposer car le combat ne servait plus à rien. Mais s'il y avait un espoir et que tu te sentais capable d'endurer les souffrances ou handicaps, alors il fallait t'accrocher.
Puis, quelque soit ton choix, j'ai anticipé la fin pour que, si ce malheur venait, nous puissions vivre ce dernier acte de la vie ensemble en pensées; pour que rien de nous ne soit vécu sans l'autre, comme nous l'avons toujours voulu.
Je ne vivrais jamais aussi bien que je l'ai été avec toi; jamais je ne m'étais sentis aussi libre, soutenu et aimé. Tant de points communs, de complémentarités, de fusions, je te vivais autant comme mon amour que ma soeur et mon amie.
J'étais fiers de toi, fiers d'être avec toi. Je n'ai jamais rencontré d'esprit comme le tien, aussi sein, honnête et droit. En plus, tu t'embellissais avec les années.
Nous avions tout pour pour atteindre la lumière, même si la vie sociale agissait régulièrement sur mes nerfs, nous allions assurément vers le merveilleux. Mais il a fallu que la maladie nous tue en chemin, en plein envol.
Puis, quelque soit ton choix, j'ai anticipé la fin pour que, si ce malheur venait, nous puissions vivre ce dernier acte de la vie ensemble en pensées; pour que rien de nous ne soit vécu sans l'autre, comme nous l'avons toujours voulu.
Je ne vivrais jamais aussi bien que je l'ai été avec toi; jamais je ne m'étais sentis aussi libre, soutenu et aimé. Tant de points communs, de complémentarités, de fusions, je te vivais autant comme mon amour que ma soeur et mon amie.
J'étais fiers de toi, fiers d'être avec toi. Je n'ai jamais rencontré d'esprit comme le tien, aussi sein, honnête et droit. En plus, tu t'embellissais avec les années.
Nous avions tout pour pour atteindre la lumière, même si la vie sociale agissait régulièrement sur mes nerfs, nous allions assurément vers le merveilleux. Mais il a fallu que la maladie nous tue en chemin, en plein envol.
Je t'aime et t'aimerais toujours.
Ce genre de mots que j'ai retenus car je ne voulais pas nous dire adieu. Peur de t'effaryer, de te faire pleurer, peur que tout espoirs s'éteigne. Qu' aurais-je dû faire? Tout dire? Tout envisager de vive voix?
Il est trop tard maintenant, mais ma tête souffre de toujours s'interroger.
Il est trop tard maintenant, mais ma tête souffre de toujours s'interroger.
J'aimerais seulement pouvoir te demander
Comment te sens-tu?
Comment te sens-tu?
Mercredi 19 novembre 2008 à 12:53
J'ai toujours vécu comme si j'avais l'éternité devant moi. La mort de Rose m'a totalement renversé. Depuis sa mort, je me rends compte à quel point je me gâche la vie. Elle qui vivait les choses aussi pleinement que possible, au jour le jour se se projeter trop en avant. Moi, malgré mes idéaux, mes rêves d'absolu, je fut vraiment nul, loin de mes discours sur l'amour.
Il ne me semble pas avoir réussi à donner autant de douceur qu'il en aurait fallu. Tous ces petits gestes qui nous fait nous blottir l'un contre l'autre, tenir sa main, lui dire je t'aime textuellement, l'embrasser quotidiennement. Ô combien je regrette de ne pas les avoir plus souvent réalisés; surtout à l'extérieur de notre nid. Cette retenu due à ma timidité ou pudeur me gâche tout.
Le pire est qu'il n'est pas sûre, si un jour il me venait à revivre l'amour, que je sache me corriger. Surtout que, si je parvenais à m'y essayer, je devrais, en plus de ma nature, surmonter le sentiment de culpabilité d'être plus démonstratif que je ne l'ai été avec Rose.
Bien sûre je l'ai aimée, nous nous sommes aimés profondément et nous le savions l'un et l'autre. Mais quand l'un disparaît on se demande si l'on n' aurait pas pu donner plus.
Elle qui se levait en même temps que moi les jours où je travaillais alors qu'elle aurait pu dormir encore. Elle qui m'accompagnait de gare en gare autant que possible quand j'allais en formation sur Paris où elle travaillait elle-même. Elle qui, toujours lors de mes journées de formation sur Paris, me rejoignais le midi dès qu'elle le pouvait. Tous ces efforts pour être ensemble le plus souvent possible, reprendre ce que la vie sociale nous enlève.
Il ne me semble pas avoir réussi à donner autant de douceur qu'il en aurait fallu. Tous ces petits gestes qui nous fait nous blottir l'un contre l'autre, tenir sa main, lui dire je t'aime textuellement, l'embrasser quotidiennement. Ô combien je regrette de ne pas les avoir plus souvent réalisés; surtout à l'extérieur de notre nid. Cette retenu due à ma timidité ou pudeur me gâche tout.
Le pire est qu'il n'est pas sûre, si un jour il me venait à revivre l'amour, que je sache me corriger. Surtout que, si je parvenais à m'y essayer, je devrais, en plus de ma nature, surmonter le sentiment de culpabilité d'être plus démonstratif que je ne l'ai été avec Rose.
Bien sûre je l'ai aimée, nous nous sommes aimés profondément et nous le savions l'un et l'autre. Mais quand l'un disparaît on se demande si l'on n' aurait pas pu donner plus.
Elle qui se levait en même temps que moi les jours où je travaillais alors qu'elle aurait pu dormir encore. Elle qui m'accompagnait de gare en gare autant que possible quand j'allais en formation sur Paris où elle travaillait elle-même. Elle qui, toujours lors de mes journées de formation sur Paris, me rejoignais le midi dès qu'elle le pouvait. Tous ces efforts pour être ensemble le plus souvent possible, reprendre ce que la vie sociale nous enlève.
La mort de Rose me projette à présent dans un vide infini.
Vendredi 14 novembre 2008 à 13:08
70% des cancers sont dûs à notre environnement
(30% sont dûs à la pollution et 40% à l'alimentation)
nos_enfants_nous_accuseront
envoyé par beloutte
Entretien avec l'auteur du film
(30% sont dûs à la pollution et 40% à l'alimentation)
nos_enfants_nous_accuseront
envoyé par beloutte
Entretien avec l'auteur du film
Vendredi 14 novembre 2008 à 11:14
Nos amours, nos proches disparaissent et nous restons là, à demi-noyés par le flux de la vie. Le temps continu de s'écouler et nous ne pouvons le stopper. Nous arrêter seul n'y changera rien. Et puis, si je pouvais stopper le temps, je pourrais tout autant le remonter. Alors je le remonterais sans hésiter et cela...
indéfiniment
Mardi 11 novembre 2008 à 14:22
Dans mes rêves
j'aimerais ton corps
quand je dors
un peu de toi
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon fleuri
Dans mes rêves
tout reprend corps
quand je dors
je nous revis
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon de nuit
Dans mes rêves
je vois nos corps
quand je dors
j'aime la mort
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
mais plus ici
j'aimerais ton corps
quand je dors
un peu de toi
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon fleuri
Dans mes rêves
tout reprend corps
quand je dors
je nous revis
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
papillon de nuit
Dans mes rêves
je vois nos corps
quand je dors
j'aime la mort
Rien ne fini
il se dit
tout se poursui
mais plus ici
Vendredi 31 octobre 2008 à 17:51
Samedi 18 octobre 2008 à 14:24
Ce sera notre première chanson à réaliser avec Fred et Angel, que puisse ces parole te parvenir...
Mes pensées iront toujours vers toi.
Vouloir croire
Toutes les nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je veille à déceler
un signe venant de toi
quand pourrais-je le voir
Vouloir croire
Vouloir croire
Vouloir y croire
Toutes ces nuits qui tombent
et ces jours qui s'achèvent
plus le temps s'écoule
et plus je ne sais rien
Esprit-es tu là?
Pour ces nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je lève la tête
l'avenir est lumière
Naître et mourir, naître à nouveau
Progresser sans fin
Toutes les nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je veille à déceler
un signe venant de toi
quand pourrais-je le voir
Vouloir croire
Vouloir croire
Vouloir y croire
Toutes ces nuits qui tombent
et ces jours qui s'achèvent
plus le temps s'écoule
et plus je ne sais rien
Esprit-es tu là?
Pour ces nuits qui tombent
et les jours qui se lèvent
je lève la tête
l'avenir est lumière
Naître et mourir, naître à nouveau
Progresser sans fin
Mercredi 15 octobre 2008 à 21:00
Découvrez La Chicane!
Nous avons toujours parlé de la vie, jamais du pire, de si tu ne guérissais pas, de ce que je ferais sans toi. Aurions nous choisi une date pour partir ensemble? Nous serions nous dit Adieu?
Depuis que ta vie sur Terre s'est achevée, on me dit de poursuivre la mienne. Seul, sans plus personne avec qui pouvoir partager, avec qui se confier, parler, rire, pleurer, sans plus personne à aimer? Triste vie.
Comment croire qu'il puisse y avoir deux fois son âme sœur, deux fois sa moitié?
Les ami(e)? Beaucoup trop de déceptions! Il en reste tout de même mais ce n'est pas comparable.Envisager des enfants? Il faudrait déjà accepter de vivre avec une autre femme que toi et puis le futur, cette humanité qui ne fait pas même le minimum pour respecter notre environnement vital, cette humanité capable de tuer son voisin, rien à foutre! Elle peut bien s'éteindre!
La conscience humaine tarde vraiment trop à s'élever, ne serait-ce que d'un pouce ,pour que je puisse participer à sa prolifération.
Ce monde, je tente de l'oublier,
de m'occuper l'esprit et de m'oublier moi-même.
de m'occuper l'esprit et de m'oublier moi-même.
Dans quelques jours à peine,
nous aurons déjà un an de décalage.
La mort nous a-t-elle séparés à jamais?
nous aurons déjà un an de décalage.
La mort nous a-t-elle séparés à jamais?
Le néant m'angoisse bien d'avantage à présent