rose

** A Rose Marie ** Sombre Lumiere

Mardi 14 octobre 2008 à 11:37

Régulièrement des évènements ou autres découvertes me ramènent à toi comme aujourd'hui ce ballet que nous nous serions empressés d'aller voir. Cela aurait été notre premier ballet et sans doute y aurait il eut ce deuxième "les fées", un opéra de Wagner. Bien que les prix soient très élevés, ces occasions de rêver éveillés sont si rares que nous aurions fait ce sacrifice.
  Aujourd'hui, je ne sais pas avec qui je pourrais partager de telles merveilles.
Il n'y a rien qui puisse atteindre la fusion d'un couple qui s'aime, l'acceptation et l'amour de l'autre dans son entier, comme disait Simone de Beauvoir.


Lundi 6 octobre 2008 à 12:21


ces dernières semaines le passé s'est ressuscité à plusieurs reprise dans le présent.

 Tout d'abord le voisin à qui tu voulais demander d'acheter une partie de son terrain pour y loger tes grands parents et ton père, tu te souviens, je disais qu'il n'était pas du tout sûre que l'on puisse parcelliser son terrain comme ça. Et bien j'ai dû convenir d'un rendez vous avec eux pour constater le respect du bornage concernant notre partie commune car ils vont vendre une partie de leur terrain à un de leur fils pour construire une maison (le long de notre garage). Cela est désormais possible car la surface minimum autorisant la parcellisation de son terrain a été abaissée (car les terrain disponibles à la construction se raréfient à St Michel).
J'ai également appris que les avant derniers propriétaires de notre terrain étaient des musiciens eux aussi, ils donnaient des cours de musique dans une caravane à l'emplacement de notre garage. La femme jouait du piano et de la batterie et le mari de la basse et de la guitare et le fils du voisin y prenait des cours de guitare. Par contre maintenant que sa maison va toucher notre garage, je crains que l'on ne puisse plus y jouer à cause du bruit qu'il risque d'entendre trop violemment.

Et puis lundi dernier, j'ai échangé de place les livres rangés sur la mezzanine avec les vidéos de notre chambre. Ainsi j'ai reclassé les livres et ai repris la lecture, en commençant par deux des tiens: l'athéisme difficile par Etienne Gilson et L'homme est-il le produit de l'évolution ou de la création? Je crains par contre que ce dernier n'ait été écrit par des témoins de Jéhovah. Au file des pages, je découvre tes commentaires écrits et les phrases que tu a soulignées comme je le fais moi-même. Ainsi, tout en lisant, je prolonge nos discussion et te ressuscite en partie.

J'ai également découvert des vieux textes de moi, des docs de ma période militant, les fanzines de mon ancienne association et mon rapport de stage, réalisé lors de la formation où nous nous sommes trouvés. Tu les a tous classés dans des lutins égayés d'illustrations que tu as découpées dans des magazines. Je te retrouve bien là, avec ta modestie et ton sens du romantique; plutôt que de me montrer ce que tu avais réalisé, tu as préféré que je le découvre moi-même au file du temps, pour que la surprise soit plus magique. C'est réussi La Rose, même si j'en pleure, j'y vois ton cœur et toute la beauté innocente de la femme enfant que tu es.



Merci d'avoir été ce que tu es
 Tu es loin d'être insignifiante
Tu as des qualités précieuses et rares.

Mercredi 24 septembre 2008 à 15:45

Je reviens de chez le vétérinaire, Téquila va beaucoup mieux au niveau du cœur, il a retrouvé sa vitalité. Malheureusement sa maigreur confirme ce que je craignais. Son organisme n'assimile pas assez les protéines à cause de son foie malade (insuffisance hépatique). Nous retournerons voir le vétérinaire dans un mois, souhaitons que d'ici là son foie se rétablisse. Pour le moment rien n'est définitif car si le foie n'est pas trop atteint, il peu se régénérer. Nous nous consolerons aujourd'hui de voir Tequila courir de nouveau.

 La semaine dernière il avait eut la visite d'un vieux compagnon hérisson que j'ai surpris un soir dormir dans sa gamelle. Cela faisait bien trois ans qu'il n'était pas revenu par ici.


Un mois d'attente n'est rien quand tout va bien mais dans l'attente d'un résultat vital, tout est trop long, sauf la vie. La vie, elle, nous rappelle sa fragilité. Et le temps, qu'il est toujours notre prison...

 Si encore nous en savions un peu plus sur la Vie, l'Univers. Mais nous ne savons rien de tout ça. Des milliards d'années s'étendent devant nous pour nous donner une chance de trouver une vérité, mais la paix mondiale, toujours entamées, résistera t elle encore longtemps pour nous laisser chercher?
Et puis, tout le monde veut il  vraiment savoir?
Tout le monde veut il vraiment que nous sachions?


Lundi 22 septembre 2008 à 18:37

Hier, tu aurais aimé, il y avait un spécial Romy Shneider sur Arte avec le film "La passante du sans soucis", un très beau film qui se passe pendant la monté du nazisme, qui aborde multiples sujets comme l'amour que l'on nous arrache, celui que l'on croit voler par son pouvoir, les  malheurs d'autrui que les politiques utilisent, le silence de ceux qui se croient à l'abri du crime, ou du malheur des autres, la vengeance ....

 Dans les documentaires qui ont suivis, j'y ai appris que Romy Shneider, dans ce film, avait revécu une partie de sa vie, de ses profondes cicatrices mentales comme la perte de son fils où dans cette scène, écoutant le graçon jouer du violon, elle pleure réellement  en repensant à lui. On apprend aussi qu'elle culpabilisait que sa mère eut fréquenté Hitler (lors de ses séjours dans son nid d'aigle).
Sinon, plus plaisant et anecditique, Romy s'appelait en fait Rose-Marie, comme toi et était également une femme entière et innocente malgré ses malheurs.


Tu me manque



Lundi 1er septembre 2008 à 15:25


 Le week end dernier, avec José, nous avons passé 3 jours chez Fred dans sa nouvelle maison à Montargis. Nous avons également rendu visite à ses parents que je n'avais pas revu depuis notre emménagement. Pendant ces quelques jours nous nous sommes pas mal baladés, canal, site galo romain, église, menhir au clair de lune, et périple en sous bois à la recherche d'une chapelle jamais atteinte (ce n'est que partie remise!) et bien sûr nous avons joué... avec un contrebassiste, un ami à Fred, j'ai pensé à toi devant cet instrument. iI a un piano dans son salon; faire vibrer ces cordes me transporte toujours autant...

En rentrant Téquila avait un comportement inhabituel, il venait dormir dans notre chambre même quand je n'y étais pas et en milieu de semaine dernière, il ne mangeait son repas que si j'y mettait du lait. Au début, j'ai cru qu'il faisait une sorte de déprime puis je me suis demandé s'il ne s'était pas rendu malade en buvant l'eau des rivières; particulièrement celle du sous bois qui avait l'air polluée.
Puis, hier soir, en rentrant du travail, j'ai vu qu'il avait une déformation sur tout le côté droit de son corps. J'ai flippé que ce soit une dilatation de l'estomac avec torsion de celui-ci. En appelant les urgences vétérinaires, on m'a répondu que c'était impossible car sinon il serait mort depuis longtemps. Pourtant, à lire des sites sur le net ,Téquila présentait pas mal de symptômes et de facteurs qui correspondaient ce mal. Après avoir passé la nuit en dormant sur un œil et après deux cauchemars, je l'ai emmené chez le vétérinaire. Le soulagement est qu'il ne s'agit pas d'organes de déplacé mais bel et bien d'un œdème (ce matin sa patte droite avait commencé à gonflée également). Il lui a fait une injection d'antibiotique que Téquila devra prendre pendant 5 jours en plus d'un autre cachet pour évacuer le liquide. Il pense que cet œdème est dû à une piqure fortement venimeuse (vipère, frelon...) ou d'une réaction allergisante. Je dois retourner le voir jeudi matin voir si le traitement agit bien. Encore une aventure que Téquila va devoir surmonter.

avec Fred nous avons décidé de nous voir au moins deux fois par mois, un coup je  vais chez lui, un coup il vient chez nous.
 Tu aurais aimé certains coins où nous sommes allés. Comme dans cette église de Châteaurenard avec ses vitraux contemporains très expressifs au cœur d'un château médiéval en ruine.
On a vu une enseigne sur la façade d'une entreprise "Ets Létrange"; ça nous a inspiré pour un nom de groupe "L'atelier de L'étrange" du rétro-futuriste, de l'artisanal et du rêve...


Je dois y retourner à la fin du mois, cette fois, j'espère que nous atteindrons cette chapelle abandonnée.

Chez un brocanteur j'ai trouvé une belle gravure, dans un cadre de fin 1800 "la vierge aux anges". Dommage qu'elle était si chère, mais je l'ai trouvée sur le net, je verrais ce que ça donne en l'imprimant. Il y avait également un buste de Lénine, j'ai hésité mais je me suis dit que non, je ne connais pas suffisamment son passé et je ne voudrais pas le regretter plus tard, si je ne partage pas globalement ses vues politiques. Mais tout de même, j'ai longuement hésité ,ne serait-ce qu'en symbole de barrage à notre évolution sociétale. Combien de fois j'aurais voulu quitter ce monde avec toi mais je me ressaisi car la vie, toi, tu t'y accrochais.

Mercredi 30 juillet 2008 à 14:23


"Dès que nous entrons dans la vie, nous sommes promis à la mort. De ce point de vue, notre naissance est notre première grande souffrance. Ensuite, nous n'arrêtons plus de souffrir. Avec des nuances évidemment... Nous souffrons de ruptures et de deuils, de maladies, de la perdition progressive de nos forces. nous souffrons de la souffrance des autres. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas heureux, que nous n'avons pas aussi de grandes joies, de grandes satisfactions. Car nos joies, ..., sont d'autant plus grandes et vraies que nous avons accepté de faire une place à la souffrance dans nos vies.

Notre société contemporaine  occidentale, cependant, a tendance à trouver la souffrance incommode et malséante. Pour ne pas la voir, elle a décidé de séparer les rapports sociaux, ce que nous appelons mondanité, des rapports humains et fraternels. Dans les rapports sociaux, on parle de soi, mais de façon empirique, flatteuse. On parle de ce qu'on fait, de qui on fréquente. ... Ce que l'autre est profondément, ce qu'il ressent, n'est pas considéré comme intéressant. Parfois on parle de sa famille, des problèmes qu'elle pose, de l'inquiétude concernant la maladie d'un parent, de sa mort annoncée.

L'expression de cette douleur là est légitimée par l'appartenance familiale qui la récupère.... Et encore. Pas toujours. ... Ainsi, quand André Malraux perdit ses deux fils dans le même accident, qu'il dut se présenter de nouveau dans le monde ... il confia à l'oreille de sa compagne : "nous faisons peur."

Voir la souffrance où elle est:

Boudha, six siècle avant Jésus, se pencha sur le problème de la souffrance et il tenta de remonter à son origine. ... Il la voyait dans la certitude que nous mourrons. Aussi tout son enseignement fut-il fondé sur cette vigoureuse tentative de nous guérir de la peur de mourir. Le christ, plus tard ... mettra la souffrance au cœur de sa vie. En la prenant sur lui jusqu'à la crucifixion. Il s'écartera cependant de Boudha en concevant, et donnant à concevoir à tous,  la fin même de la mort. Mais tous deux étaient réalistes.
.... l'important était de soulager, là, maintenant. ...
Tout chrétien convaincu des vérités de l'évangile sait qu'il lui faut honorer la souffrance et tenter d'y apporter une solution, ou au moins une consolation. Cependant le danger de l'occulter n'est pour autant exclu. La souffrance reste dérangeante, rebelle, elle bouscule l'ordre établi. Même un chrétien sincère pourra être tenté d'en atténuer la portée en la jugeant. En soulageant les souffrances de son choix, celles qui lui paraissent nobles, dignes, celles qu'il éprouve lui-même, celles qu'il se représente aisément ou qui font l'unanimité. Et en excluant les autres. ...

Dans Vivant jusqu'à la mort, Paul Ricoeur écrit : "Compassion avez vous dit? Oui, mais encore faut-il bien entendre le souffrir-avec que le mot signifie. Ce n'est pas un gémir-avec, comme la pitié, la commisération, figures de la déploration, pourraient l'être; c'est un lutter-avec, un accompagnement..."  Mais ce lutter-avec est impossible si nous n'acceptons pas, dès le départ, que la souffrance puisse prendre tous les aspects, même ceux que nous ne comprenons pas. ... Vue de cette manière, la souffrance devient une question de foi. Comment compatira-t-on, et à plus forte raison comment guérira-t-on, si l'on ne croit pas en la souffrance de l'autre? C'est la première question, celle qui est au fond de tout. Comment peut-on aimer l'autre sans croire en lui?"

Extrait de l'article de Martine Lecoq dans l'hebdomadair "Réforme" n°3281 (17-23 juillet 08)

Mardi 29 juillet 2008 à 20:57

Premier week end chez mon frère, sa nouvelle demeure semble bien lui réussir, il lui fallait ce nouvelle air pour commencer à se construire.. Toi qui trouvais les environs d'Orsay vallonés, là bas tu aurais été comblée.

Vendredi 18 juillet 2008 à 13:51



Rose avait un autre site "sombre lumière".
Mise en images de son univers intérieur par elle-même qui n'avait pas l'usage facile des mots.


Découvrez My Dying Bride!

Mercredi 16 juillet 2008 à 14:50


Vendredi David, Angel et José. José parle de nouveau amicalement à angel.
 Samedi visite de Laurent et Caro.

 Dimanche, toutes tes sœurs réunies. Moi chez Isabelle avec Mario, Marie et son amoureux Mathieu, Valérie, Carlos et les petits... Des larmes, du soulagement, des regrets éternels.

"Dis, ..., est-ce que tu avances dans la vie
 de manière à rien regretter
 quel que soit le moment de sa fin?"

(Nana 18)

Jeudi 3 juillet 2008 à 14:02


Découvrez Yogitea!



Je rentre d'une semaine passée en Bretagne. Comme tu aurais aimée cette intimité, il n'y avait que peu de monde pour la briser. A certaines heures, la plage nous était même offerte, totalement vierge de monde.



Le vide de ton absence m'a toujours suivit; tantôt cette chaise vide autour d'un repas tantôt ce lit à côté du mien et que dire de tous ces instants que j'aurais voulu partager



La seule consolation est de te sentir dans mes nuits, mes journées, quand tu me viens  en apparition dans mes pensées.





2001

Vendredi 20 juin 2008 à 17:15

Jeudi 19 juin 2008 à 0:39


Découvrez Rammstein!

Tu nous manque Rose, Tu me manque la Rose, ma bulle innocente

Jouir pour oublier, pour autant te retrouver
Englué à l'horizontal, plus la force de me mouvoir
te revoir dans les pensées, ne jamais t'oublier
attendre les retrouvailles, rêver de l'au delà
et si la fatalité, ne pas y penser, prier pour l'éternel
Esprit soit tout puissant, l'amour immortel
Rose de mon âme, mon soleil de ma vie
je replonge dans la nuit, si douce intimité
échapper aux impures de la vie
ni affaire ni calcul, je te rêve Ô paradis
je t'aime et t'aimerai pour l'infini
A quand sais-je ma Rose
le temps ne se rattrape pas Ô regrets
A notre amour

Vendredi 13 juin 2008 à 12:10


Découvrez Indochine

C
e n'est pas toujours facile de t'écrire ici ma Rose, souvent la douleur vient après coup mais parfois c'est instantané. Aujourd'hui, je me sens plus fort alors profitons.


Le week end dernier fut le premier barbecue sans toi, trois fois déjà qu'il fut repoussé. Pour cette première reprise, quasiment tout le monde a répondu présent; tes soeurs Valérie et Marie aussi (Marie avec un nouveau "petit?" copain, Mathieu; calme, gentil et plutôt mignon). Laurent a même réussi à emmener Caro et José ensemble malgré leur mésentante; j'espère qu'avec le temps tout se réparera, entre José et Angel cela semble s'arranger. Il faut qu'ils fassent un effort au moins pour toi qui les aimait tous sans distinction.
J'avais invité une nouvelle fille, rencontrée sur mon site, afin qu'elle fasse connaissance avec José. Mais il a joué les timides et du coup ils ne se sont pas parlés, dommage.
 Elle s'appelle Mauricette (!) elle a en tout cas beaucoup apprécié Laurent. Le pauvre doit reprendre les séances de chimio. Comme il y allait à reculons, je l'ai un peu bousculé et lui ai dit qu'il avait la chance, lui, de pouvoir bénéficier de ce  traitement,  alors qu'il pense à celles et ceux, comme toi,  qui ne l'ont pas eut et qu'il accepte tous les soins qu'on lui propose, qu'il mette toutes les chances de son côté pour guérir une fois pour toute. Il semble décidé de se soigner sérieusement j'espère qu'il persévèrera.


Fred et Yannick sont également venus avec leur seconde petite fille, Anaïs. Une semaine en arrière, ils voulaient que j'en sois le Parrain car ils te l'avaient proposé. Leur proposition m'a bouleversé, j'ai dû leur répondre que je ne m'en sentais pas capable, pas aujourd'hui; il faudrait que j'ai plus de vie à lui transmettre.
 Fred a pu revoir David qui était là aussi et ont gratouillé un peu ensemble.
 Plus tard, en début de soirée, j'ai également joué un peu avec Fred, cela faisait longtemps que je n'avais pas tapé sur la batterie; ce fut bon.


La journée s'est finie assez tôt et ne s'est pas poursuivie en soirée comme autrefois. Mais pour une première, l'essentiel était d'être tous réunis et pour cela ce fut réusi.

Tu nous manque Rose




Découvrez Vive la fête!


Lundi 19 mai 2008 à 21:10

free music



Cloué dans mon coeur et dans ma tête. Rien ne me parait plus possible sans toi.

Quand des personnes peu signifiantes de ma vie continuent d'agiter mes souvenirs, comment croire pouvoir guérir de ta mort?

Pour l'heure, je te revis chaque jour d'avantage dans mes rêves. Ils soignent mes douleurs humides. Mais dans le monde éveillé, il me faut combattre la machine à pensées. La réalité, le virtuel, fantasmes et nostalgies tout se percute et s'exécute en moi.

 Rien ne s'efface, chaque chose a sa trace.

Vendredi 2 mai 2008 à 11:52

free music


Relevé dans le supplément La mort et après?  de la revue "Famille Chrétienne" un propos tenu par une veuve que je me tiens moi-même.

Mais il faut attendre.


 "Aujourd'hui, vous seriez prête à mourir? Oui, même si je n'en ai aucune envie. Au-delà du voile vivent tant de personnes que j'aime et que j'ai envie de revoir, qui sont incroyablement vivantes, que mourir sera une joie : la concrétisation de ces liens qui ne meurent jamais. Paradoxalement, ce deuil m'ouvre les portes de la vie."


Vendredi 2 mai 2008 à 11:04


  Pour toi qui t'es battue jusqu'au bout pour guérir, il me faut résister, ne pas faiblir. Je suis vivant, muni de tous mes sens, il me faut dire que c'est une chance. Je n'ai pas le droit de tourner le dos à la vie. Aussi insupportable que puisse m'être ton absence, je dois penser à ta solitude dans la maladie, à ton combat mené par toute la beauté et la force de ton esprit. L' Amour ne doit pas faire naufrage sur les chemins des lâches. Les moments de faiblesses doivent être surmontés quoi qu'il en coûte. Car la mort n'a jamais profité à l'amour; s'éteindre pour lui ne lui ferait pas honneur.


Mercredi 30 avril 2008 à 19:01





  C
onfusion dans ma tête, s'entrechoquent des espoirs, des illusions, du demain, du peut être.
 Qu'y aura-t-il par delà la fenêtre? Les vitraux sont si troubles qu'ils obstruent la vision. Continuer, s'arrêter, se trouver la raison. Retrouver son élan malgré l'amputation. Dominer la géante solitude.




      A découvert comme un faon dans la ville.

                   Vivre ensemble dans les souvenirs, les pensées

                                 Prolonger le réveil aussi loin que possible



Lundi 14 avril 2008 à 12:46

"Le plus dur est pour ceux qui restent.
 Moi je m'adapte...."


Même dans la maladie et jusqu'à tes dernières paroles aucune faiblesse n'a transpiré, bien au contraire et malgré tes douleurs, tu as toujours mis en avant ta bonne humeur comme pour m'épargner.

"Le destin peut changer ... et je ne t'en voudrai pas", façon de me dire que la vie doit continuer. Ma petite fleure, si seulement ma flamme était aussi forte que la tienne. Tu es vraiment d'une bonté exceptionnelle.

 J'ai toujours cru en l'existence de notre moitié à trouver sur Terre. De même, pour  avoir vu le mien très jeune, j'ai toujours cru qu'il y avait un jumeau de chacun de nous. Tu étais Moi au féminin, le positivisme en plus; j'en étais frappé tout au long de notre chemin commun.

 Le coup de foudre existe et tu en as été la preuve, coup de foudre ou véritable révélation. Cet amour peut-il se multiplier, se vivre de nouveau avec d'autres? Y aurait il plusieurs types de moitié de soi? C'est la seule chose qui me permettrait de relever la tête et de rouvrir les yeux.

" Le destin peut changer et je ne t'en voudrai pas", tu as eu ces paroles qui me furent très douloureuses; comme l'annonce de la fin ou d'un sacrifice ma Rose (un extrait de toi). Mais je te l'ai dis, en amitié comme en amour, je n'efface personne, tous reste dans ma mémoire et dans mon coeur et surtout, je ne t'aurai jamais quittée quoi que la maladie nous eût coûté.

 Aujourd' hui ne me reste que ton esprit et mes images de toi. Images encore souvent douloureuses et traumatisantes pour ce que tu sais. Mais heureusement, les jours d'avant reviennent défier les derniers. Cependant, mes souffrances régulières sont toujours aussi fortes. Alors je pense me faire aider par la chimie pour résister. Car mes souvenirs de nous, de toi ne suffisent plus et l'appel aux retrouvailles se fait trop fort.

 "Le plus dur est pour ceux qui restent"

 "fais ta vie..." "n' arrête pas de jouer " j'essaie ma Rose, je ne fais d'ailleurs plus que ça sauf que le but est à présent de bloquer mon cerveau pour ne plus penser, faire le block out.

Je sais que nous naissons alors que nous devons tous mourir un jour. Le problème est, qu'aujourd'hui, je ne sais plus pourquoi.
Tout ce qui est sûre ma Rose c'est que toi, tu auras accompli ces trois phases avec beauté. tu seras pour toujours, en plus de mon amour, mon icône.




VIVRE



                                  SE PREPARER



                                                                                                                         MOURIR


Mercredi 2 avril 2008 à 22:22

Lundi 24 mars 2008 à 13:48



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