rose
** A Rose Marie ** Sombre Lumiere
Dimanche 23 mars 2008 à 15:42
Jeudi 13 mars 2008 à 13:48
Ton départ aura désintégré ma thanatophobie : pouvoir te rejoindre là-bas. Mais tant de questions persistent. Derrière la porte quoi? Et si choisir ma fin séparait nos chemins? Dans cette crainte je résiste, soutenu par ces liens matériels, inspiré par ton esprit de combattante et motivé par la présence de toi en moi, nos souvenirs communs.
Samedi 8 mars 2008 à 19:08
Merci Maman pour ce texte fort
Dans son
métier de chanteur-poète, Julos Beaucarne était secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le
2 février 1975, un déséquilibré l'a poignardée. Après ce drame épouvantable, Julos a
écrit à ses amis, au cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme, la lettre que
voici :
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce.
C'est la société qui est malade,
il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre par l'amour et l'amitié et la persuasion.
C'est l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi.
Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et mes deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander,
je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches; le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour
l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine.
Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage.
A travers mes dires vous retrouverez ma bien-aimée; il n'est de vrai que l'amitié et l'amour.
Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses.
On doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller en paradis.
Ah ! comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes
amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent,
je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui :
je pense de toutes mes forces
qu'il faut s'aimer à tort et à travers.
Julos
Vendredi 7 mars 2008 à 13:42
La maison est toujours aussi vide bien que nos amis y viennent toujours régulièrement. A ce propos ta mère est passée il y a peu avec tes soeurs Valérie et Marie. Ta mère avait aussi téléphoné pour la première fois depuis ton départ, quelques jours avant; ça m'a fait plaisir car je sais la douleur qu'elle a dû surmonter.
Samedi dernier, avec Angel et David, nous sommes allés au salon du film indé. pour assister à une projection d'un film assez loufoque "forbidden zone" et d' un documentaire sur les films underground new yorkais des années 80 (R. Kern, N.Zedd, L.Lunch...). Ca m'a fait remonter le temps aux années 90 où je les découvrais.
Puis j'ai pensé au jour où nous étions allés au Palais de Tokyo pour une expos. photos et projection de courts métrages de R.Kern. Je me disais que, finalement, on avait fait pas mal d' expos c'est bien. Et je nous suis revus quand nous étions allés voir des installations dans un parc botanique proche de Paris, qu'elle belle journée ce fut; notre premier picnic en amoureux!
Puis vint l'heure de rentrer, seul, sur la ligne C , avec pour seule compagnie ton image dans ma tête et les musiques que tu avais installées sur le lecteur MP3 en bande son (une très belle sélection d'ailleurs, et c'étaient bien les piles qui provoquaient les arrêts du lecteur, il n'était pas cassé!).
Ton absence s'est vraiment faite sentir tu sais. Toi qui avais ce don de faire naitre les rires et s'envoler les lourdeurs.
Me voilà de nouveau déséquilibré. Quand je pense que tu te sentais inutile et creuse. Je te l'ai pourtant toujours dis : ta bonté et ta fraicheur de vivre illuminent tes proches.
Lundi 18 février 2008 à 14:53
David et José (1999)
Alors que je pensais avoir blessé Siegfried en n'allant pas le voir à Montpellier après ton départ, il m'a appelé samedi à minuit pour m'informer qu'il viendrait à la maison fin avril.
Et hier matin, c'est notre adorée Sylvia. Alors que je craignais qu'elle ait déménagée sans laisser de moyens pour la joindre, elle m'a appelé. Il se pourrait enfin, après tant d'années, que j'aille la voir ces prochains mois. Tu es toujours dans ses pensées et ta photo trône sur son bureau, m' a-t-elle dit. J' espère que ses mots pendant ton dernier sommeil t'ont fait du bien ma petite fleure.
Sylvia
Et puis, il y a une semaine, Georges m'apprenais que Benoit voudrait renouer notre amitié. Et là, je suis perturbé, cette nouvelle m'a fait pleurer car je ne t'entends pas et j'aurais tellement voulu que cela arrive en ta présence.
Tu sais que je le connais depuis bien avant ce gâchis de Leipzig, bien sûr nous ne comprendrons jamais ce déroulement des faits. Mais de tout mon coeur j'espère que tu comprendras si nous venions à nous retrouver. Tu sais à quel point cette mésentente m'a peiné et je pense que c'est plus cela la raison de ton mauvais rêve qu'une réelle aversion envers lui.
Benoit(G) et Siegfried(D)(1997)
Mercredi 6 février 2008 à 14:33
Mais on arrive pas à se manifester.
Alors on pleure et on demeure solitaire.
Mais c'est trop long à ne rien faire."
On y retrouve du mal de vivre mais aussi de l'attention vis à vis des autres et aussi ton romantisme et ton humilité qui ne t'ont jamais quittée.
J'essaierais de ne plus l'embêter avec mes histoires.
Je ne lui en veux pas pour cela.Moi aussi je l'aime bien"
"Nos vertus ne sont le plus souvent que des vices déguisés"
(La Rochefoucault)
L'homme naît avec ses vices; il acquiert ses vertus"
(J.Renard)
Mardi 29 janvier 2008 à 22:51
Mardi 15 janvier 2008 à 15:48
J'espère qu'il veillera sur toi et reconnaitra la lumière que tu est vraiment. Puis, il va falloir encourager ta grand mère à ne pas s'abandonner car sa peine doit être aujourd'hui inconsolable.
Jeudi 10 janvier 2008 à 2:30
Mercredi 9 janvier 2008 à 0:07
Lundi 31 décembre 2007 à 17:46
Lundi 24 décembre 2007 à 14:48
Hier était diffusé Charlie et la chocolaterie, sûre que ce compte aux images acidulées t'auraient plu.
Je vais ce soir rejoindre mes parents et tâcherais de ne pas te faire de peine mon immortelle...
où que tu sois...
Lundi 17 décembre 2007 à 14:14
Toutes ces petites choses qui allaient nous rendre la vie encore plus confortable; le nouveau site et l'agence qui se retrouvent près de chez nous, plus de peur du chômage avec la maison terminée. l'auxiliaire de vie pour nous redonner du temps à nous, la carte COTOREP qui a finie par arriver (un an d'attente!) .... Tout cela trop tard
Il y a peu, je nous regardais à travers Nicole Kidman et son amour condamné par la maladie dans Moulin Rouge et aujourd'hui, je retrouve ce même amour sans avenir dans Giorgino. Mais j'y retrouve aussi ton côté femme enfant, ton innocence saine qui enjolivait la vie. Petite fleur, il n'y a pas un jour où un mot, un produit, un objet ne me rappel un souvenir de toi. Cette vie ne donne pas beaucoup de temps à l'amour, il faut vraiment profiter du moindre bonheur qu'il nous permet de vivre; tout doit lui être sacrifié.
Dimanche 9 décembre 2007 à 0:27
Samedi 8 décembre 2007 à 20:59
Vendredi 30 novembre 2007 à 22:50
Envolée petite fleur,
à jamais arrachée.
Sitôt mes paupières enfin lourdes,
un nouvel espoir renait
Et si un passage s' ouvrait?
Un temps absent où tout pourrait renaitre
Attends moi petite fleur,
dis moi où vas tu aller?
Samedi 24 novembre 2007 à 14:15
Mardi 20 novembre 2007 à 16:48
(Saint Augustin)
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche!...
Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent!...
Quoi! Tu m'as vu, tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir, ni m'aimer encore dans le pays des immuables réalités?
Crois moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras celui qui t'aimait et qui t'aime encore, tu retrouveras son coeur, tu en retrouveras les tendresses épurées.
Noire et lumineuse.
Une belle âme, fragile
Un grand coeur
Un look à part
IAV
Vendredi 9 novembre 2007 à 14:35
N'arrivant toujours pas à trouver mes mots, j'ai tout de même réussi à trouver une chanson qui correspond à mes sentiments et que je voulais te dire à toi notre soeurette adorée...
voici les paroles :
De Damien Saez
J'veux qu'on baise sur ma tombe :
A la lumière obscure
Je te croise enfin
Mon dieu que tu es belle
Toi la seule toi l'ultime
Entre les hommes égalité
S'il te plait prends ma main
Ne te fais plus attendre
Il est temps de s'étreindre
De s'éteindre
Une dernière cigarette
Les guerriers de la route avaient pourtant prédit
La mort ou la naissance
Ca dépend du cœur
Au soleil qui s'incline
Allez finissons en
Et laissons s'accomplir le firmament
Plongé dans l'infini dans le gouffre sacré
De Katagena
Me noyer à jamais
Et puis quitter ce monde sans pudeur ni morale
Jveux qu'on baise sur ma tombe
Jveux qu'on baise sur ma tombe
Que la grâce s'accomplisse
Immortelle jouissance
Que les femme s'unisse dans un parfait accord
Rien que pour un instant
L'éphémère devienne
Eternité
J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière
Au revoir Franckie
Au revoir les printemps
Au revoir pauvre monde
A nous deux satan
Au revoir mes amis
Au revoir mes frères
Au revoir mon pays
A nous deux la lumière.